Comment savoir si mon kiwi est autofertile ?

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Pour identifier un kiwi autofertile, il faut observer la plante. Les kiwis femelles nécessitent un plant mâle pour fructifier. Un kiwi autofertile, lui, produit des fruits sans pollinisateur. Il existe une variété autofertile nommée kiwaï, dont les fruits sont plus petits, à peau lisse, et ne nécessitent pas dêtre pelés.

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Déchiffrer le mystère du kiwi autofertile : Avoir des fruits sans partenaire !

Le kiwi, ce fruit savoureux et juteux, est souvent synonyme de jardinage patient. En effet, la plupart des variétés nécessitent la présence d’un plant mâle pour polliniser les fleurs femelles et ainsi produire des fruits. Mais saviez-vous qu’il existe des kiwis autofertiles ? Ces variétés, capables de s’autopolliniser, simplifient grandement la culture et permettent de récolter des fruits même en l’absence d’un partenaire pollinisateur. Alors, comment savoir si votre kiwi est autofertile ? La réponse n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.

Au-delà de la simple étiquette:

La première étape, et la plus évidente, consiste à vérifier l’étiquette de votre plant de kiwi. Si celui-ci est spécifiquement identifié comme “autofertile” ou porte le nom d’une variété connue pour cette caractéristique, comme ‘Actinidia deliciosa’ ‘Jenny’ ou ‘Arctic Beauty’, vous avez votre réponse. Cependant, méfiez-vous : l’absence d’une telle mention ne signifie pas automatiquement que votre kiwi est stérile. Certaines pépinières peuvent omettre cette information.

L’observation, une alliée précieuse:

Si l’étiquette ne vous apporte pas de certitude, l’observation minutieuse de votre plant reste le meilleur indicateur. La clé réside dans la floraison et la fructification.

  • Floraison: Un kiwi femelle présente des fleurs avec des pistils bien développés (organe reproducteur femelle) mais peu ou pas d’étamines (organe reproducteur mâle). Un kiwi autofertile, quant à lui, possède des fleurs hermaphrodites, c’est-à-dire présentant à la fois des pistils et des étamines fonctionnels, même si ces dernières peuvent être moins développées que sur un plant mâle. Une observation attentive des fleurs à la loupe peut donc être utile, mais nécessite une certaine expertise botanique.

  • Fructification: Le test ultime ! Si votre plant produit des fruits sans la présence d’un autre plant de kiwi, alors il est fort probable qu’il soit autofertile. Néanmoins, un faible rendement peut indiquer une autofertilité partielle, nécessitant peut-être une aide de la pollinisation croisée pour une production optimale.

Le cas du Kiwaï : une exception notable

Il est important de différencier les kiwis autofertiles des kiwaïs. Le kiwaï, Actinidia arguta, est une espèce différente du kiwi classique (Actinidia deliciosa). Il est naturellement autofertile, produit des fruits plus petits à peau lisse et comestible, sans nécessiter de pelage. Si vous cultivez un kiwaï, vous n’avez aucun doute sur son autofertilité.

Conclusion:

Déterminer l’autofertilité d’un kiwi peut nécessiter un peu d’investigation. L’étiquette, l’observation attentive des fleurs et surtout, la fructification sont les éléments clés. N’hésitez pas à contacter votre pépiniériste pour obtenir des informations complémentaires sur la variété que vous avez plantée. Avec un peu de patience et d’observation, vous saurez bientôt si vous pouvez vous réjouir de récolter des fruits sans l’aide d’un plant compagnon !