Comment dire bonjour en louchébem ?
Le louchébem, argot des bouchers parisiens, déforme les mots en insérant un préfixe et un suffixe. Ainsi, bonjour devient lonjourbem. Dautres exemples incluent client transformé en lienclès et café en laféquès. Cette langue codée permettait aux professionnels de communiquer discrètement.
Percer le mystère du Louchébem : Comment dire “Bonjour” dans l’argot des bouchers ?
Le Louchébem, cet argot singulier et fascinant, utilisé jadis par les bouchers parisiens, est bien plus qu’une simple langue : c’est une véritable relique d’un temps où la discrétion et la cohésion étaient des valeurs essentielles au sein d’une profession. À une époque où le secret professionnel était crucial, le Louchébem permettait aux bouchers de communiquer sans être compris par les clients ou les curieux. Mais comment fonctionnait ce code linguistique ? Et surtout, comment pouvait-on se souhaiter une bonne journée dans cet argot spécifique ?
La particularité du Louchébem réside dans sa méthode de déformation des mots. Le principe de base consiste à :
- Déplacer la première lettre (ou un groupe de lettres) du mot original à la fin de celui-ci.
- Ajouter un préfixe (généralement “l”) et un suffixe (souvent “bem”, “ès”, “uche”, “em” etc.) à ce nouveau mot.
C’est ainsi que “bonjour” devient “lonjourbem”.
Décryptage de la transformation :
- Le “b” de “bonjour” est déplacé à la fin du mot.
- On obtient “onjourb”.
- On ajoute ensuite le préfixe “l” et le suffixe “em” pour former “lonjourbem”.
Bien sûr, la formation des mots en Louchébem peut varier en fonction du mot original et de la tradition orale de chaque boucher. Il existe donc parfois plusieurs variantes acceptables.
Au-delà de “Bonjour” : une langue pour la cohésion
Comme le souligne l’exemple du “client” qui devient “lienclès” ou du “café” transformé en “laféquès”, le Louchébem était un outil puissant pour renforcer les liens au sein de la communauté bouchère. Il permettait de créer un sentiment d’appartenance et d’exclusivité, tout en protégeant les secrets de la profession.
Le Louchébem aujourd’hui : un témoignage du passé
Aujourd’hui, le Louchébem est une langue en voie de disparition. Cependant, son existence témoigne d’une époque révolue où les argots professionnels avaient une importance capitale. Il reste un témoignage fascinant de l’ingéniosité linguistique et de la culture ouvrière parisienne. Apprendre à dire “lonjourbem” est une manière de se connecter à ce passé et de perpétuer la mémoire de ces bouchers qui parlaient une langue bien à eux.
En conclusion, si vous souhaitez impressionner un boucher parisien de la vieille école (si vous en croisez un!), n’hésitez pas à le saluer d’un retentissant “Lonjourbem” ! Vous lui rappellerez ainsi un pan entier de l’histoire de sa profession.
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