Comment se décompose un numéro de SIRET ?

Décryptage du SIRET : comprendre la structure d’un numéro d’identification

Le SIRET, acronyme de Système d’Identification du Répertoire des Établissements, est un numéro de 14 chiffres crucial pour toute entreprise française. Ce code unique permet d’identifier précisément chaque établissement auprès des administrations. Mais comment ce numéro complexe se décompose-t-il ? Analysons sa structure.

Le SIRET est composé de deux parties distinctes : une partie commune à tous les types d’établissements, et une partie spécifique à chaque entreprise.

• Les 9 premiers chiffres : le SIREN. Le SIREN (Système d’Identification du Répertoire des Entreprises) constitue la partie commune et fondamentale du SIRET. Il identifie l’entreprise en tant que telle, quelle que soit la nature de son activité ou de ses établissements. Ces 9 chiffres sont attribués une seule fois à l’entreprise et représentent son empreinte unique au sein du répertoire.

• Les 5 derniers chiffres : le NIC. Contrairement au SIREN, ces 5 chiffres, appelés Numéro d’Identification du Code, sont spécifiques à chaque établissement de l’entreprise. Cela signifie qu’une même société peut posséder plusieurs numéros SIRET, chacun correspondant à un établissement distinct. Par exemple, une entreprise avec un bureau à Paris et un autre à Lyon aura deux numéros SIRET différents, avec le même SIREN mais des NIC différents. Ces chiffres permettent de différencier les différents sites de l’entreprise.

En résumé, le SIRET combine l’identité de l’entreprise (SIREN) et la localisation spécifique de l’établissement (NIC). Cette structure permet une identification précise et efficace de chaque entité économique au sein du système français d’administration. Connaître la distinction entre SIREN et NIC est essentiel pour comprendre la portée et l’utilité de ce numéro d’identification indispensable pour les démarches administratives et les interactions avec les organismes publics.