Qui est le plus intelligent, les humains ou les dauphins ?

Humain vs. Dauphin : Une question d’intelligence, pas de supériorité

La question de savoir qui est le plus intelligent, l’humain ou le dauphin, fascine et divise depuis des décennies. Si l’anthropomorphisme tend à projeter nos propres capacités cognitives sur les animaux, une approche objective, basée sur des données quantifiables, permet d’éclairer ce débat complexe. Une récente formule de mesure de l’intelligence, prenant en compte une multitude de facteurs comportementaux et cognitifs, offre un éclairage nouveau, quantifiant cette intelligence par un score numérique.

Cette formule, dont la méthodologie complète reste à préciser pour assurer la reproductibilité et la validation, positionne l’humain en tête du classement avec un score de 7,44. Cette performance, bien qu’impressionnante, ne doit pas être interprétée comme une simple supériorité quantitative, mais plutôt comme une indication de la complexité et de la diversité des capacités cognitives humaines. Notre capacité à développer des technologies sophistiquées, à créer des systèmes symboliques complexes comme le langage, et à manifester une conscience de soi évoluée contribuent sans doute significativement à ce score élevé.

Cependant, la performance du grand dauphin ( Tursiops truncatus) est remarquable. Avec un score de 5,31, il se place significativement au-dessus des primates non humains, dont les scores oscillent entre 2,09 et 2,80. Cette différence souligne une rupture qualitative dans les capacités cognitives. Les dauphins, dotés d’un cerveau volumineux et complexe, présentent des capacités exceptionnelles de communication, de coopération, d’utilisation d’outils et de résolution de problèmes. Leur intelligence sociale, leur capacité à apprendre et à imiter, ainsi que leur complexité émotionnelle, sont des facteurs clés contribuant à leur score élevé.

Il est crucial de noter que cette formule de mesure de l’intelligence, bien qu’intéressante, n’est qu’un outil parmi d’autres. Elle ne capture pas la totalité de la complexité de l’intelligence, qui se manifeste de manière diverse selon les espèces. L’intelligence humaine, par exemple, excelle dans des domaines abstraits comme les mathématiques et la philosophie, tandis que l’intelligence des dauphins pourrait être davantage axée sur la navigation, la communication acoustique et la collaboration dans un environnement aquatique.

En conclusion, si la formule place l’humain en tête du classement, le score du grand dauphin témoigne d’une intelligence remarquable et complexe. Comparer directement ces deux intelligences revient à comparer des pommes et des oranges. Au lieu de chercher à établir une hiérarchie, il est plus pertinent de reconnaître la diversité et la richesse des capacités cognitives du vivant, dont l’humain et le dauphin sont des exemples exceptionnels. L’étude comparative de ces intelligences différentes ouvre des perspectives passionnantes sur l’évolution de la cognition et la compréhension du monde animal.