Comment stopper un AVC en cours ?

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Un AVC ischémique, causé par un caillot sanguin, peut être traité par laltéplase, un médicament thrombolytique, dans les 4h30 suivant lapparition des symptômes. Son efficacité repose sur la dissolution du caillot obstruant un vaisseau cérébral.
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Face à l’AVC : chaque seconde compte

Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale absolue. Chaque minute qui passe sans intervention augmente le risque de séquelles irréversibles, voire de décès. Comprendre les mécanismes de l’AVC et savoir réagir rapidement est crucial. Cet article se concentre sur l’AVC ischémique, la forme la plus fréquente, causée par un caillot sanguin bloquant l’irrigation sanguine d’une partie du cerveau. Il ne se substitue en aucun cas à un avis médical. En cas de suspicion d’AVC, appelez immédiatement le 15 (SAMU) ou le 112 (numéro d’urgence européen).

Reconnaître les signes d’un AVC : Agissez vite !

L’acronyme FAST est utilisé pour identifier rapidement les symptômes :

  • F comme Face : Une asymétrie du visage (déviation de la bouche, chute d’une paupière).
  • A comme Arme : Faiblesse ou engourdissement d’un bras (difficulté à lever les deux bras simultanément).
  • S comme Sensations : Troubles de la parole (difficultés d’élocution, incompréhension des mots).
  • T comme Temps : Appelez immédiatement les secours.

D’autres symptômes peuvent survenir : maux de tête violents et soudains, troubles de la vision, vertiges, confusion, perte d’équilibre. Même si un seul de ces signes est présent, il ne faut pas hésiter à contacter les urgences.

Le traitement de l’AVC ischémique : l’altéplase, une course contre la montre

Dans le cas d’un AVC ischémique, le traitement principal vise à dissoudre le caillot responsable de l’obstruction vasculaire. L’altéplase, un médicament thrombolytique, est le traitement de référence. Son administration doit être rapide et rigoureuse, idéalement dans les 4h30 suivant l’apparition des premiers symptômes. Plus le délai est court, plus l’efficacité de l’altéplase est importante et plus les chances de récupération sont élevées. Cependant, son utilisation est soumise à des critères stricts et à une évaluation médicale approfondie pour exclure tout contre-indication.

Au-delà de l’altéplase : d’autres interventions possibles

Si l’altéplase ne peut pas être administrée ou s’avère inefficace, d’autres techniques peuvent être envisagées, telles que la thrombectomie mécanique. Cette intervention consiste à retirer physiquement le caillot à l’aide d’un cathéter introduit dans un vaisseau sanguin. Elle est souvent pratiquée en urgence dans les centres hospitaliers équipés. Le choix du traitement dépendra de l’évaluation du médecin, en fonction de la gravité de l’AVC, de la localisation du caillot et de l’état général du patient.

Prévention : un rôle essentiel

La prévention de l’AVC est primordiale. Des facteurs de risque comme l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, l’obésité, le cholestérol élevé et les antécédents familiaux d’AVC doivent être pris au sérieux. Un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l’abandon du tabac, contribue significativement à réduire le risque. Le suivi régulier par un médecin et la prise en charge des facteurs de risque sont également essentiels.

Conclusion : La rapidité est la clé

En cas de suspicion d’AVC, chaque seconde compte. La connaissance des symptômes et l’appel immédiat aux secours sont déterminants pour optimiser les chances de récupération. N’hésitez pas, appelez le 15 ou le 112. Votre réactivité peut faire la différence entre des séquelles importantes et un retour à une vie normale.