Pourquoi je prends du poids alors que je mange moins ?

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Votre prise de poids, malgré une alimentation réduite, peut sexpliquer par un métabolisme ralenti. Certaines personnes brûlent naturellement moins de calories au repos. Cette faible dépense énergétique favorise le stockage des graisses, même en consommant moins, car le corps conserve lénergie au lieu de la dépenser.

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Le Mystère du Poids qui Augmente Malgré une Alimentation Restrictive : Plus qu’une Simple Question de Calories

Prendre du poids malgré une diminution de sa consommation alimentaire est une expérience frustrante et déroutante pour beaucoup. On se sent injustement puni·e pour ses efforts, et la balance affiche un chiffre rebelle qui semble défier toute logique. Si la croyance populaire associe systématiquement prise de poids à excès caloriques, la réalité est bien plus nuancée. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette augmentation de poids paradoxale, et comprendre ces mécanismes est la première étape vers une approche plus efficace et saine de la gestion du poids.

Au-delà du simple décompte calorique : le métabolisme, acteur clé

L’explication la plus fréquemment avancée, et souvent la plus pertinente, concerne le métabolisme basal. Ce dernier représente la quantité d’énergie que notre corps consomme au repos pour assurer ses fonctions vitales (respiration, circulation sanguine, etc.). Ce métabolisme varie d’une personne à l’autre en fonction de facteurs génétiques, de l’âge, du sexe, de la masse musculaire et même de l’activité hormonale. Un métabolisme naturellement lent signifie que le corps brûle moins de calories au repos, même sans effort physique. Conséquence : une réduction calorique, même significative, peut ne pas suffire à créer un déficit énergétique nécessaire à la perte de poids. Au contraire, le corps, interprétant la restriction calorique comme une période de famine, peut activer des mécanismes de conservation de l’énergie, favorisant le stockage des graisses et expliquant ainsi une prise de poids, ou une stagnation du poids malgré les efforts.

D’autres suspects dans l’enquête sur la prise de poids :

  • La rétention d’eau: Des variations hormonales, notamment liées au stress ou à des problèmes thyroïdiens, peuvent entraîner une rétention d’eau, ce qui se traduit par une augmentation du poids sur la balance, sans pour autant correspondre à une prise de masse grasse.

  • La masse musculaire: Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un régime restrictif, s’il n’est pas accompagné d’une activité physique appropriée, peut entraîner une perte de masse musculaire. Or, la masse musculaire contribue au métabolisme basal. Une diminution de cette masse musculaire peut donc aggraver le problème en ralentissant davantage le métabolisme.

  • Les fluctuations hormonales: Des déséquilibres hormonaux, comme ceux liés à la ménopause ou à des problèmes thyroïdiens, peuvent influencer significativement l’appétit, le stockage des graisses et le métabolisme, expliquant ainsi une prise de poids malgré une alimentation contrôlée.

  • L’effet yoyo: Des régimes restrictifs successifs et des périodes de restriction calorique intense peuvent perturber le métabolisme et le rendre moins efficace à long terme, rendant la perte de poids plus difficile et pouvant même conduire à une prise de poids.

Que faire face à cette situation ?

Face à une prise de poids inexpliquée malgré une alimentation réduite, il est essentiel de consulter un professionnel de santé. Un médecin ou un nutritionniste pourra réaliser un bilan complet, identifier les causes sous-jacentes et proposer un plan d’action personnalisé. Il ne s’agit pas simplement de compter les calories, mais de comprendre les mécanismes complexes qui régissent le poids et d’adapter son approche en conséquence. Une approche globale, associant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une prise en charge des éventuels troubles médicaux, est la clé pour atteindre un poids santé durablement. N’hésitez pas à demander de l’aide, vous n’êtes pas seul·e face à ce défi.