Pourquoi je ne supporte plus les parfums ?
Des changements hormonaux, notamment durant la grossesse ou la ménopause, peuvent provoquer une hypersensibilité olfactive, aussi appelée hyperosmie, rendant certaines odeurs insupportables. Cette sensibilité accrue est due à des modifications biologiques importantes.
- Pourquoi ai-je mal à la tête après avoir bu ?
- Comment faire baisser la pression dans la tête ?
- Est-ce que le sucre peut donner mal à la tête ?
- Pourquoi ai-je mal à la tête quand je me réveille ?
- Quel bicarbonate de soude pour les chaussures ?
- Comment se débarrasser des odeurs intimes rapidement naturellement ?
Pourquoi je ne supporte plus les parfums ? Une ode à l’absence d’odeur
Le parfum, autrefois synonyme de sophistication et d’élégance, est devenu pour moi une véritable épreuve. Ce n’est pas une simple aversion, mais une intolérance, une souffrance physique face à certaines fragrances, même légères. Ce basculement olfactif, j’ai fini par le comprendre, n’est pas une lubie, mais la conséquence d’une modification physiologique : mon odorat, autrefois neutre, est devenu hyperactif.
L’explication, je l’ai trouvée dans les changements hormonaux. Bien sûr, la grossesse est souvent mise en avant, et à juste titre. Durant cette période, l’explosion hormonale a transformé mon rapport à l’odeur. Des senteurs auparavant agréables, comme le café fraîchement moulu ou la lavande, sont devenues de véritables agressions olfactives, me déclenchant des nausées, des maux de tête, voire des crises d’angoisse. Ce n’était plus une question de préférence, mais de survie. J’avais l’impression d’être submergée par un flot incessant d’informations sensorielles, mon cerveau saturé par des odeurs devenues intrusives.
Cependant, mon expérience ne s’arrête pas à la grossesse. Depuis quelques années, cette hypersensibilité olfactive, ou hyperosmie, persiste, s’intensifiant même par moments. Je soupçonne la ménopause, avec ses propres bouleversements hormonaux, d’être responsable de cette exacerbation. Ce n’est pas seulement l’intensité des parfums qui me dérange, mais leur omniprésence. Les effluves persistants de certains produits ménagers, les traces de parfums lourds sur les vêtements, même l’odeur subtile du shampoing d’un inconnu dans le métro, peuvent déclencher une réaction.
Cette hypersensibilité n’est pas une simple gêne esthétique. C’est une réalité physique, un fardeau quotidien. Sortir devient une aventure, une négociation constante avec mon environnement olfactif. Je dois anticiper, choisir mes trajets, éviter certains lieux publics, devenir une experte en détection d’odeurs potentiellement agressives. Ma vie sociale en est impactée : les sorties au restaurant, les soirées entre amis, deviennent des défis à gérer. L’adaptation est un processus constant, une recherche incessante de zones de confort olfactif.
La solution ? Il n’y en a pas de miracle. Je dois apprendre à vivre avec cette nouvelle réalité, à communiquer mon intolérance, à me protéger autant que possible. Et puis, il y a aussi une certaine forme de paix dans l’absence d’odeur, dans le calme olfactif, un silence sensoriel que j’apprends à apprécier, même si ce silence est le résultat d’une condition que je n’aurais jamais choisie. Cette sensibilité exacerbée m’a appris à apprécier le neutre, à trouver la beauté dans l’absence, une beauté paradoxale mais ô combien précieuse.
#Migraine#Odeurs#ParfumsCommentez la réponse:
Merci pour vos commentaires ! Vos commentaires sont très importants pour nous aider à améliorer nos réponses à l'avenir.