Quand perd-on le plus de cheveux ?

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La perte de cheveux fluctue naturellement avec les saisons. Lautomne et le printemps, périodes de transition, sont généralement associés à une chute de cheveux plus importante. Ce phénomène saisonnier est une variation normale et temporaire, liée aux cycles naturels de notre corps.

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La Chute des Cheveux : Quand le Cycle Naturel Se Fait Sentir

La perte de cheveux est un sujet préoccupant pour beaucoup, et la panique s’installe souvent face à une poignée de cheveux dans la brosse. Mais avant de sombrer dans l’angoisse, il est important de comprendre que la chute de cheveux n’est pas toujours synonyme de problème médical. En réalité, notre chevelure suit des cycles naturels, influençant la quantité de cheveux que nous perdons à différents moments de l’année et de notre vie. Plutôt que de parler d’une “perte” massive à un moment précis, il est plus juste de parler de fluctuations.

L’idée reçue selon laquelle on perd plus de cheveux à l’automne est en partie vraie. Cette période, tout comme le printemps, marque un changement saisonnier important. Ces transitions, entre des températures et des conditions environnementales distinctes, impactent directement le cycle de croissance capillaire. Le cycle pilaire, méconnu du grand public, comprend trois phases : la phase anagène (croissance), la phase catagène (transition) et la phase télogène (repos). À l’automne, un plus grand nombre de cheveux passent simultanément de la phase de repos à la phase de chute. Ce phénomène, parfaitement normal, est une réaction adaptative de notre organisme. On pourrait imaginer que l’organisme, anticipant les mois plus froids et moins ensoleillés, “déleste” une partie de sa chevelure, pour alléger son effort métabolique durant la période hivernale.

Néanmoins, l’automne n’est pas la seule période à risque. Le printemps, également période de transition, connaît un phénomène similaire, bien que souvent moins marqué. D’autres facteurs peuvent également amplifier cette chute saisonnière, comme le stress, les changements hormonaux, une alimentation déséquilibrée ou encore la prise de certains médicaments. Dans ces cas, la chute de cheveux peut être plus importante et nécessiter une consultation médicale afin d’identifier les causes sous-jacentes et d’adopter les mesures appropriées.

En conclusion, la perte de cheveux plus importante à l’automne et au printemps est un phénomène physiologique courant, lié aux cycles naturels de notre organisme. Cependant, une chute excessive ou persistante en dehors de ces périodes saisonnières doit alerter. L’observation attentive de sa chevelure et une consultation auprès d’un dermatologue ou d’un spécialiste capillaire sont essentielles pour discerner une simple fluctuation naturelle d’une problématique plus sérieuse. L’important est de rester vigilant et de ne pas paniquer face à une poignée de cheveux supplémentaires dans la brosse, surtout pendant les transitions saisonnières.