Combien de régimes végétariens existe-t-il ?

Décryptage des régimes végétariens : bien plus que juste “sans viande”

L’intérêt pour une alimentation plus végétale ne cesse de croître, motivé par des préoccupations environnementales, éthiques ou de santé. Mais le terme “végétarien” recouvre en réalité une mosaïque de pratiques alimentaires. Loin d’une définition unique et monolithique, on distingue une variété de régimes, chacun avec ses propres nuances et spécificités. Si l’on se concentre sur les plus courants, on peut identifier sept grandes catégories de régimes végétariens :

1. Le flexitarisme, ou la flexibilité avant tout : Ce régime, parfois qualifié de “semi-végétarisme”, se caractérise par une réduction significative de la consommation de viande et de poisson, sans pour autant les exclure totalement. La fréquence et la quantité de ces aliments restent à la discrétion de chacun, faisant du flexitarisme une approche souple et adaptable.

2. Le pescétarisme, l’appel du grand large : Les pescétariens excluent la viande de leur alimentation, mais conservent poissons et fruits de mer. Ce régime offre un apport important en oméga-3 et en protéines, tout en limitant l’impact environnemental lié à l’élevage terrestre.

3. L’ovo-lacto-végétarisme, le classique : Probablement le régime végétarien le plus répandu, il exclut la viande, la volaille et le poisson, mais autorise la consommation d’œufs et de produits laitiers. Cette option offre un bon équilibre nutritionnel et facilite la transition vers une alimentation sans produits carnés.

4. Le lacto-végétarisme, l’option sans œufs : Similaire à l’ovo-lacto-végétarisme, ce régime exclut la viande, la volaille, le poisson et les œufs, mais autorise les produits laitiers. Cette pratique est particulièrement répandue dans certaines cultures et religions.

5. L’ovo-végétarisme, la place à l’œuf : À l’inverse du lacto-végétarisme, l’ovo-végétarisme exclut tous les produits d’origine animale sauf les œufs, source de protéines et de nutriments essentiels.

6. Le pollo-végétarisme, une exception pour la volaille : Moins courant, ce régime autorise la consommation de volaille en plus des aliments végétaux, tout en excluant la viande rouge, le poisson et parfois les œufs et les produits laitiers. Il peut constituer une étape de transition vers un végétarisme plus strict.

7. Le végétalisme, l’engagement total : Le végétalisme est le régime végétarien le plus restrictif. Il exclut toute forme de produits d’origine animale, y compris la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, le miel et la gélatine. Un régime végétalien bien planifié requiert une attention particulière à l’apport en nutriments spécifiques comme la vitamine B12 et le fer.

En conclusion, le terme “végétarien” englobe une diversité de régimes alimentaires. Le choix du régime le plus adapté dépend des motivations, des préférences et des besoins nutritionnels de chacun. Il est important de bien s’informer et, si nécessaire, de consulter un professionnel de santé ou un nutritionniste pour assurer un équilibre alimentaire optimal.