Quel poisson manger quand on a trop de ferritine ?

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Pour modérer son taux de ferritine, il est préférable déviter les aliments riches en fer héminique. Si les poissons et crustacés sont souvent cités, ce sont en réalité certains mollusques, comme les coques (championnes en la matière), les huîtres, les moules, les palourdes, ou encore la seiche et le poulpe, qui en contiennent le plus.

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Quel poisson privilégier (et éviter) pour maîtriser son taux de ferritine ?

Un taux de ferritine élevé peut être le signe d’une surcharge en fer, une condition à surveiller et à gérer. Si l’alimentation joue un rôle important dans la régulation de la ferritine, il est essentiel de savoir quels aliments privilégier et lesquels éviter. Le poisson, souvent considéré comme un aliment sain et riche en nutriments, soulève la question : est-il toujours approprié en cas d’excès de ferritine ?

La réponse est nuancée et dépend du type de poisson ou de fruit de mer consommé. En effet, la ferritine est directement liée à l’absorption du fer, et il existe deux types de fer dans l’alimentation : le fer héminique (d’origine animale) et le fer non héminique (d’origine végétale). Le fer héminique est beaucoup plus facilement absorbé par l’organisme, ce qui peut contribuer à augmenter le taux de ferritine chez les personnes prédisposées ou souffrant déjà d’une surcharge.

Ce qu’il faut éviter : les champions du fer héminique marin.

Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas tant les poissons eux-mêmes qui posent problème, mais plutôt certains mollusques et crustacés. Il est donc important d’être particulièrement vigilant avec :

  • Les mollusques bivalves : Coques, huîtres, moules, palourdes, ces délices marins sont souvent les plus riches en fer héminique. Les coques en particulier détiennent le record en la matière.
  • Les céphalopodes : Seiche et poulpe, appréciés pour leur texture et leur goût, contiennent également une quantité notable de fer héminique.

Quels poissons privilégier ?

Pour maintenir un taux de ferritine sous contrôle, il est préférable de se tourner vers des poissons moins riches en fer. Généralement, les poissons blancs maigres sont de bons choix :

  • Cabillaud : Un classique, polyvalent et peu calorique.
  • Sole : Délicate et savoureuse, elle est également pauvre en fer.
  • Merlan : Un poisson blanc économique et facile à cuisiner.
  • Truite : Bien que légèrement plus grasse que les poissons blancs, la truite reste une option intéressante, surtout si elle est sauvage, en veillant à ne pas en abuser.

Conseils complémentaires :

  • Privilégier les cuissons qui réduisent l’absorption du fer : La cuisson à la vapeur, au four ou pochée sont préférables à la friture.
  • Associer la consommation de poissons à des aliments inhibiteurs de l’absorption du fer : Le thé, le café et les aliments riches en calcium peuvent aider à réduire l’absorption du fer non héminique.
  • Modération est le maître mot : Même les poissons pauvres en fer doivent être consommés avec modération dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré et adapté à votre situation.
  • Consultez un professionnel de santé : Un médecin ou un nutritionniste pourra vous fournir des conseils personnalisés en fonction de votre taux de ferritine et de vos besoins spécifiques.

En conclusion, il n’est pas nécessaire de bannir complètement le poisson de son alimentation lorsque l’on cherche à modérer son taux de ferritine. En privilégiant certains types de poissons et en étant attentif aux quantités consommées, il est possible de continuer à profiter des bienfaits de la mer tout en gardant un œil sur sa santé. N’oubliez pas, une alimentation équilibrée et un suivi médical régulier sont essentiels pour une gestion efficace de la ferritine.