Comment qualifier la motricité ?

Comment qualifier la motricité

La motricité, capacité à effectuer des mouvements volontaires, se définit par son amplitude et sa précision. Elle se décline donc en deux types :

• Motricité globale : elle fait appel aux grands muscles pour des mouvements amples et de grande envergure, comme marcher, courir ou sauter.
• Motricité fine : elle exige précision et coordination pour des actions délicates, comme écrire, dessiner ou manipuler des objets.

L’interaction entre ces deux types de motricité est cruciale pour le développement psychomoteur de l’enfant. La motricité globale lui permet d’explorer son environnement et d’acquérir de nouvelles habiletés, tandis que la motricité fine lui offre la possibilité d’interagir avec précision avec son entourage.

Échelles de qualification de la motricité

La motricité peut être évaluée selon différentes échelles, notamment :

• Échelle de Brunet-Lézine : elle évalue le développement psychomoteur général de l’enfant de 0 à 6 ans, en prenant en compte la motricité globale et fine.
• Échelle de Denver II : elle évalue également le développement psychomoteur de 0 à 6 ans, mais accorde davantage d’importance à la motricité fine.
• Échelle de Peabody : elle évalue spécifiquement la motricité fine chez les enfants de 4 à 18 ans.

Ces échelles permettent de repérer les éventuels troubles ou retards de développement de la motricité et d’orienter vers une prise en charge adaptée.

Conclusion

La motricité est un aspect fondamental du développement humain. Elle se décline en deux types, globale et fine, qui interagissent étroitement pour favoriser l’acquisition de nouvelles habiletés et l’autonomie de l’individu. L’évaluation de la motricité permet de détecter les troubles ou retards de développement et de proposer un accompagnement approprié.