Quel est le nom dérivé du verbe venir ?

L’étonnante famille de “venir” : une exploration des verbes irréguliers

Le verbe “venir” est un incontournable de la langue française, un pilier de la conjugaison, connu pour son irrégularité. Mais saviez-vous que sa particularité ne s’arrête pas à sa propre conjugaison ? “Venir” est en effet à la tête d’une véritable famille de verbes, partageant tous la même structure complexe et une origine commune, faisant d’eux des frères et sœurs grammaticaux.

On parle souvent des verbes qui se conjuguent “comme venir”, une expression commode mais qui masque la profondeur de leurs liens. Ce ne sont pas simplement des verbes à la conjugaison similaire ; ils sont issus d’une même racine indo-européenne, transmettant ainsi une parenté sémantique souvent subtile, mais toujours présente. Vingt verbes au total rejoignent ce groupe, une petite communauté linguistique riche en nuances.

Parmi les plus courants, on retrouve des verbes aux significations variées, illustrant la richesse expressive de cette famille verbale :

• Devenir: indique un changement d’état, une transformation. L’idée de “venir à être” est palpable.
• Revenir: implique un retour, un retournement vers un point précédent. Le préfixe “re-” souligne le mouvement inverse.
• Parvenir: exprime l’arrivée à un but, une réussite, une réalisation. Il souligne la finalité du mouvement.
• Prévenir: signifie informer au préalable, anticiper un événement. La notion d’arrivée anticipée est ici importante.
• Intervenir: s’immisce dans une action, une situation. On perçoit une arrivée dans un contexte préexistant.
• Subvenir: fournir ce qui est nécessaire, secourir. Il suggère une arrivée providentielle d’aide.
• Se souvenir: conserver un souvenir, une information en mémoire. Ici, l’arrivée se fait dans l’esprit, dans la conscience.

Ces exemples ne sont qu’un aperçu de la diversité sémantique de cette famille verbale. D’autres verbes, moins fréquents mais tout aussi importants pour la compréhension de la structure linguistique française, complètent ce groupe. Leurs subtilités et nuances de sens nécessitent une étude plus approfondie, mais l’appartenance à la famille de “venir” reste un élément clé pour leur analyse et leur compréhension.

En conclusion, l’expression “se conjuguer comme venir” est bien plus qu’une simple observation grammaticale. Elle révèle une profonde parenté linguistique, un héritage commun qui unit ces vingt verbes dans une famille riche et expressive, témoignant de l’évolution et de la complexité fascinante de la langue française. L’étude de cette famille permet non seulement de maîtriser leur conjugaison, mais aussi d’appréhender la richesse et la subtilité de leur sémantique.