Quel est le sens du mot bord ?

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Le mot bord désigne la limite dune surface. Il qualifie la terre limitant une étendue deau (rive, berge, côte) ou le pourtour dun contenant, dune cavité. Il indique une extrémité, une frontière.

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Le Mot “Bord”: Bien Plus Qu’une Simple Limite

Le mot “bord”, terme d’apparence simple, recèle une richesse sémantique qui dépasse la simple notion de limite. S’il définit effectivement la fin d’une surface, sa polysémie lui confère une complexité subtile qui mérite d’être explorée. Le “bord” n’est pas seulement un point d’arrêt, c’est un lieu de transition, de rencontre, parfois même de danger ou d’opportunité.

Définissons d’abord les acceptions les plus courantes. Le “bord”, c’est d’abord et avant tout la limite d’une surface. Il délimite l’espace, le circonscrit. On le retrouve dans des contextes géographiques et physiques variés.

Le bord et l’eau : une relation intime. Cette relation est sans doute l’une des plus prégnantes dans notre imaginaire collectif. Le “bord” devient alors “rive”, “berge” ou “côte”. Il est le lieu de convergence entre la terre ferme et l’élément liquide, un espace souvent riche en biodiversité et d’importance stratégique. Imaginez le “bord” d’une rivière : un lieu de pêche, de promenade, de contemplation. Pensez à la “côte” maritime, point de départ d’aventures, d’échanges et de découvertes. Ces “bords” aquatiques sont des espaces vivants, dynamiques, en constante évolution.

Le bord comme pourtour : une notion de contenant. Le “bord” qualifie également le pourtour d’un objet, d’un contenant, d’une cavité. Le “bord” d’une tasse, d’une assiette, d’un puits. Il assure l’intégrité du contenant, empêchant son contenu de se déverser ou de s’échapper. Il peut aussi être un point d’appui, une zone de manipulation. Le “bord” devient alors fonctionnel, assurant une utilité pratique au-delà de sa simple existence.

Le bord comme extrémité ou frontière : une notion de limite ultime. Dans ce sens, le “bord” évoque la fin, l’extrémité d’une chose, qu’elle soit physique ou abstraite. Le “bord” d’une falaise, le “bord” du gouffre. Il signale un danger, un risque. Mais il peut également représenter le point de bascule, le moment de la décision. On dit par exemple qu’on est “au bord du gouffre” lorsqu’on frôle la catastrophe. De même, il peut définir une frontière, une limite intangible. On parle alors du “bord” des connaissances, de la “frontière” du possible.

Au-delà de la définition : les connotations du mot “bord”. Le mot “bord” véhicule également un certain nombre de connotations. Il peut suggérer la marginalité, l’étrangeté. On parle d’une personne “borderline” pour décrire un état psychologique fragile, à la limite de la normalité. Il peut aussi impliquer une certaine liberté, un affranchissement des règles. On peut “longer les bords” pour éviter un problème direct, pour contourner les obstacles.

En conclusion, le mot “bord” est bien plus qu’une simple définition de limite. Il est un concept riche et complexe, imprégné d’images et de significations variées. Sa polyvalence lui permet de s’adapter à de nombreux contextes, enrichissant ainsi notre langage et notre compréhension du monde qui nous entoure. Il invite à la prudence, à la contemplation, à l’exploration et à la réflexion sur les limites qui nous définissent.