Quels sont les dérivés de tenir et venir ?

Au-delà de tenir et venir : explorer la richesse de leurs dérivés

Les verbes “tenir” et “venir”, piliers de la langue française, se déclinent en une multitude de dérivés, tissant ainsi un réseau sémantique complexe et fascinant. Si leur apparente simplicité peut les faire passer pour des mots communs, la richesse de leurs ramifications témoigne de leur importance fondamentale dans l’expression française. Cet article propose d’explorer ces liens familiaux, en mettant en lumière les nuances de sens qui distinguent chaque membre de cette famille verbale.

Comme mentionné en introduction, “tenir” et “venir”, ainsi que leurs dérivés, partagent des similarités de conjugaison. Cette caractéristique morphologique souligne leur parenté et permet de mieux appréhender leur fonctionnement. Prenons l’exemple de la formation du futur simple : “je tiendrai”, “je viendrai”, “je maintiendrai”, “je reviendrai”. L’insertion du “-r-” entre le radical et la terminaison du futur est une marque distinctive de cette famille verbale.

En ce qui concerne “tenir”, l’idée centrale de “maintien”, physique ou abstrait, est au cœur de ses dérivés. “Appartenir” évoque la possession, le fait d’être lié à quelque chose ou quelqu’un. “Contenir” se rapporte à la capacité d’englober, d’inclure en soi. “Détenir”, quant à lui, implique la possession légale ou illégale, souvent associée à une notion de pouvoir ou de contrôle. On peut également citer “obtenir”, “retenir”, “soutenir” qui enrichissent encore le champ lexical de “tenir”. Chaque dérivé, tout en gardant un lien avec l’idée de “tenue”, développe une signification spécifique et nuancée.

Du côté de “venir”, le mouvement, le déplacement, constituent le fil conducteur. “Revenir” marque un retour, un déplacement vers un point de départ. “Devenir” indique une transformation, un passage d’un état à un autre, un mouvement dans le temps et l’évolution. “Prévenir” signifie littéralement “venir avant”, annoncer un événement futur, un mouvement anticipé. “Parvenir”, “survenir”, “provenir” complètent ce tableau en apportant des nuances sur la manière dont s’effectue ce mouvement.

Il est important de noter que cette liste n’est pas exhaustive. D’autres verbes, moins fréquents ou plus spécialisés, pourraient être ajoutés. L’objectif ici est de mettre en avant la vitalité de ces deux verbes et la manière dont ils irriguent la langue française. En comprenant les liens qui unissent “tenir” et “venir” à leurs dérivés, on accède à une compréhension plus profonde et plus fine du fonctionnement de notre langue. On appréhende mieux les nuances de sens, on enrichit son vocabulaire et on gagne en précision dans l’expression. L’exploration de ces familles verbales ouvre la voie à une meilleure maîtrise et à une plus grande appréciation de la richesse de la langue française.