Pourquoi je ne supporte pas le thé ?
Lastringence et lamertume du thé, dues aux tanins, peuvent être accentuées par une infusion prolongée. Consommé à jeun, il provoque parfois des nausées, un inconfort évitable par une consommation différente.
Ma Guerre Froide Contre le Thé
Le thé. Ce breuvage ancestral, symbole de convivialité et de détente pour tant de personnes, est pour moi, un véritable champ de bataille gustatif. Non, je ne suis pas un ennemi juré de la culture britannique, ni un hérétique culinaire. Je n’ai simplement jamais réussi à apprivoiser cette boisson, et je vais vous expliquer pourquoi.
L’argument le plus souvent avancé en faveur du thé réside dans sa subtilité, dans la diversité de ses arômes. Pour moi, cette subtilité se traduit par une amertume tenace, une astringence qui me laisse une sensation désagréable, presque métallique, en bouche. Cette sensation, je le sais, est due aux tanins, ces composés présents dans les feuilles de thé. Or, plus l’infusion est longue, plus l’amertume s’intensifie, se transformant en une véritable agression pour mes papilles. J’ai essayé, croyez-moi, j’ai expérimenté des centaines d’infusions, des thés blancs aux thés noirs en passant par les rooibos, les tisanes… le résultat reste le même : une déception amère.
L’aspect purement physique n’est pas le seul responsable de mon aversion. Il y a aussi l’impact que le thé a sur mon organisme. Consommé à jeun, comme le conseillent certains, il provoque chez moi des nausées légères mais persistantes. Un malaise que j’ai appris à éviter en le consommant après un repas, ou en l’intégrant à une collation plus consistante. Cette contrainte supplémentaire, cette nécessité d’adapter ma consommation en fonction de mon estomac, ajoute une couche de complexité que je trouve franchement fastidieuse.
Alors, non, je ne suis pas un fervent défenseur du café, bien que je lui accorde une certaine indulgence. Mon refus du thé est purement subjectif, une question d’incompatibilité gustative et physiologique. Je respecte ceux qui apprécient ce breuvage, mais je ne peux que constater avec une certaine amusement, voire une pointe de pitié, qu’ils sont condamnés à aimer ce que moi je ne peux supporter. Ma guerre froide contre le thé est loin d’être terminée, mais je ne désespère pas de trouver, un jour, une préparation qui me fasse changer d’avis. Mais jusqu’à ce jour, je resterai fidèle à mon camp, celui des rebelles sans thé.
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