Qui fait le meilleur thé ?

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Le Gyokuro, thé vert japonais dexception, offre un goût raffiné et une richesse nutritionnelle. Sa version vieillie, le kuradashi, atteint des prix exorbitants, témoignant de sa qualité supérieure.

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Qui fait le meilleur thé Gyokuro ? Un voyage au cœur du raffinement japonais.

La question de savoir qui fait le “meilleur” thé est subjective par nature. Les goûts varient, les terroirs influencent et les traditions façonnent. Cependant, lorsqu’on parle de Gyokuro, ce thé vert japonais d’exception, certains critères d’excellence se dégagent, nous guidant vers des producteurs et des régions réputées pour leur savoir-faire.

Le Gyokuro, dont le nom signifie littéralement “rosée précieuse”, est un thé ombragé. Cette technique, qui consiste à protéger les théiers du soleil pendant plusieurs semaines avant la récolte, permet d’augmenter la teneur en théanine, un acide aminé responsable de son goût umami unique et de sa douceur particulière. Cette ombrage stimule également la production de chlorophylle, conférant aux feuilles une couleur vert foncé intense et à l’infusion une teinte émeraude vibrante.

Plus qu’une simple boisson, un art de vivre:

La production de Gyokuro relève d’un art complexe, transmis de génération en génération. Plusieurs éléments contribuent à sa qualité exceptionnelle :

  • Le terroir: La région d’Uji, au sud de Kyoto, est considérée comme le berceau du thé japonais et jouit d’une longue tradition dans la production de Gyokuro. D’autres régions, comme Yame dans la préfecture de Fukuoka, sont également réputées. Le climat, le sol et l’altitude de ces régions sont particulièrement propices à la culture du thé ombragé.
  • La variété du théier: Certaines variétés, comme l’Asahi, le Samidori ou le Gokou, sont spécifiquement cultivées pour la production de Gyokuro, offrant des profils aromatiques distincts.
  • L’expertise du producteur: L’habileté du producteur joue un rôle crucial dans chaque étape, de la culture à la récolte en passant par le processus d’ombrage et de transformation des feuilles. Il doit surveiller attentivement les conditions climatiques, ajuster l’ombrage en fonction des besoins et maîtriser les techniques de cueillette et de séchage pour préserver la qualité des feuilles.
  • Le Kuradashi : Une rareté prisée: Une mention spéciale doit être faite pour le “Kuradashi”, le Gyokuro vieilli. Ces thés sont entreposés pendant plusieurs années dans des caves (“kura”) pour développer un profil aromatique complexe et une douceur encore plus prononcée. Le processus de vieillissement requiert une surveillance rigoureuse pour éviter la détérioration des feuilles. Le Kuradashi est une véritable rareté et peut atteindre des prix astronomiques, témoignant de sa qualité exceptionnelle et de sa complexité gustative.

Alors, qui fait le meilleur Gyokuro ?

Il n’y a pas de réponse définitive. Trouver le “meilleur” Gyokuro est un voyage personnel de découverte. Il est recommandé d’explorer les thés provenant de différentes régions, de différentes variétés de théiers et de différents producteurs. Se renseigner sur les méthodes de culture et de transformation permet également d’apprécier pleinement le travail et le dévouement des artisans qui se consacrent à la production de ce thé d’exception.

En fin de compte, le meilleur Gyokuro est celui qui éveille vos sens, vous transporte au cœur du Japon et vous offre un moment de pur plaisir gustatif. Laissez-vous guider par votre palais et n’hésitez pas à explorer le monde fascinant du Gyokuro pour découvrir votre propre “rosée précieuse” préférée.