Quand peut intervenir la VAR ?
La VAR : un arbitre silencieux, mais décisif, seulement en cas d’erreur flagrante
L’arbitrage vidéo, ou VAR (pour Video Assistant Referee), a révolutionné le monde du football. Cependant, son intervention n’est pas systématique et reste strictement encadrée. Contrairement à une idée reçue, le VAR n’est pas là pour corriger chaque petite décision de l’arbitre central. Son rôle est bien plus précis : intervenir uniquement en cas d’erreur claire et manifeste susceptible d’influencer le résultat du match. On parle d’erreur “flagrante” ou “manifestement erronée”, un seuil exigeant qui limite les interventions et préserve le déroulement fluide du jeu.
Ce principe fondamental de non-intervention systématique est crucial. L’objectif n’est pas de sur-analyser chaque action, mais bien de corriger les erreurs susceptibles d’avoir un impact significatif sur le cours du match. Le but est de garantir une plus grande équité, sans pour autant transformer le football en une succession de ralentis et de discussions interminables.
Concrètement, les interventions de la VAR se limitent à quatre situations précises :
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Les buts: Le VAR intervient pour vérifier la validité d’un but marqué, notamment en cas de doute sur une position de hors-jeu, une faute préalable ou un contact illicite impliquant le buteur ou un autre joueur.
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Les penalties: De même, les décisions relatives à l’attribution ou non d’un penalty font l’objet d’un examen approfondi par le VAR. La présence ou non d’une faute, son lieu d’exécution, et l’intention du joueur sont autant d’éléments scrutés avec attention.
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Les cartons rouges directs: Seuls les cartons rouges directs, sanctionnant des fautes graves, peuvent être revus par le VAR. Il s’agit principalement de fautes violentes, d’agressions ou de comportement antisportif extrême. Les cartons jaunes, eux, ne sont pas susceptibles de révision.
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L’identification erronée des joueurs: Une situation moins fréquente mais non négligeable : le VAR peut intervenir si l’arbitre a identifié erronément le joueur fautif, ce qui peut avoir des conséquences sur la sanction infligée.
Il est important de souligner que le dernier mot revient toujours à l’arbitre central sur le terrain. Le VAR n’est qu’un outil d’assistance, un “œil supplémentaire”, qui propose au juge de la rencontre une révision des images afin de l’aider à prendre la décision la plus juste. L’arbitre peut ainsi maintenir sa décision initiale, même si des éléments contradictoires ont été mis en avant par la VAR, s’il estime que l’erreur est mineure ou sans conséquence majeure sur le match.
En conclusion, la VAR est un outil précieux pour la justice sportive, mais son utilisation reste rigoureusement encadrée. Son intervention est réservée aux cas d’erreur flagrante et potentiellement décisive, préservant ainsi l’essence même du jeu et le rôle central de l’arbitre sur le terrain.
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