Quel est le protocole pour un cas contact ?

Cas contact : que faire depuis la fin du dépistage systématique ?

Depuis le 1er février 2023, la France a mis fin au dépistage systématique des cas contacts pour les maladies respiratoires, dont la COVID-19. Cette évolution majeure modifie profondément la conduite à tenir face à une exposition potentielle au virus. Si la pression sur le système de santé est diminuée, la vigilance reste de mise, et une approche responsable est primordiale pour protéger sa santé et celle des autres.

Que signifie “être un cas contact” ?

Être un cas contact signifie avoir été en contact étroit avec une personne diagnostiquée positive à une maladie infectieuse, généralement respiratoire. “Contact étroit” est défini comme une interaction à moins d’un mètre pendant au moins 15 minutes, sans protection adéquate (masque chirurgical ou FFP2). Il peut également s’agir d’un contact prolongé (plus de 15 minutes, même à plus d’un mètre) dans un espace mal ventilé. Chaque situation est unique, et l’appréciation du risque peut être subjective.

Absence de dépistage systématique : quelles conséquences ?

La suppression du dépistage systématique des cas contacts ne signifie pas l’absence de risque. Il est crucial de comprendre que l’on peut être porteur du virus sans le savoir, et contribuer à sa propagation. L’absence de test obligatoire ne dispense pas de la responsabilité individuelle de limiter la transmission.

Que faire si vous êtes un cas contact ?

En l’absence de dépistage systématique, l’approche repose sur l’auto-surveillance et le respect des gestes barrières :

• Surveillance de votre état de santé : Soyez attentif à l’apparition de symptômes tels que la toux, la fièvre, la fatigue, les maux de tête, la perte d’odorat ou de goût. Même si ces symptômes sont légers, il est important de les prendre au sérieux.
• Application rigoureuse des gestes barrières : Continuez à respecter les gestes barrières, à savoir : le lavage fréquent des mains, le port du masque en cas de contact avec des personnes fragiles ou dans les lieux clos surpeuplés, et l’aération régulière des pièces. La distanciation physique, bien que moins systématiquement recommandée, reste une mesure de prévention efficace.
• Consultation médicale en cas de symptômes : Si vous présentez des symptômes, même bénins, consultez votre médecin traitant ou un professionnel de santé. Il pourra vous conseiller sur la conduite à tenir, effectuer un test si nécessaire et vous prescrire un traitement adapté.
• Isolement en cas de symptômes : Si vous présentez des symptômes, il est recommandé de limiter vos contacts sociaux et de rester chez vous afin de prévenir une éventuelle transmission. La durée de l’isolement dépendra de la gravité des symptômes et des recommandations de votre médecin.

En conclusion, la fin du dépistage systématique des cas contacts ne signifie pas la fin de la vigilance. La responsabilité individuelle est désormais au cœur de la gestion du risque. En appliquant les gestes barrières et en consultant un médecin en cas de symptômes, chacun contribue à protéger sa santé et celle des autres. L’information et la responsabilité collective restent les meilleurs outils pour faire face aux infections respiratoires.