Quels sont les revenus à ne pas déclarer ?

Revenus à ne pas déclarer : attention, piège !

Il existe une croyance tenace selon laquelle certains types de revenus, comme les aides sociales, n’auraient pas besoin d’être déclarés au fisc. C’est faux, et potentiellement dangereux. En réalité, la quasi-totalité des revenus perçus au cours d’une année doivent figurer sur votre déclaration de revenus, même ceux qui pourraient paraître “exempts” au premier abord.

Oubliez l’idée de dissimulation :

• Aides sociales : RSA, allocations familiales, APL… ces aides, bien que les bourses étudiantes, sont soumises à l’impôt sur le revenu, même si elles ne sont pas imposables en tant que telles.
• Indemnités journalières de maladie et allocations chômage : Ces revenus de remplacement, versés par la sécurité sociale ou Pôle Emploi, sont considérés comme des revenus à part entière et doivent donc être déclarés.
• Aides à l’embauche et indemnités de licenciement : Même si ces sommes peuvent sembler “exceptionnelles”, elles sont bel et bien imposables et doivent figurer sur votre déclaration.
• Intérêts de l’épargne : Les intérêts générés par vos livrets d’épargne (Livret A, LDDS…) sont soumis à l’impôt sur le revenu, sauf exceptions (plan épargne logement, etc.).
• Plans d’épargne entreprise et retraite : Les sommes versées sur ces plans sont généralement déductibles de vos revenus imposables, mais les gains générés seront imposés au moment de leur retrait.

Pourquoi est-il crucial de tout déclarer ?

• Risques de sanctions : Le fisc dispose de moyens puissants pour détecter les fraudes. Les conséquences d’une dissimulation de revenus peuvent être lourdes : redressements fiscaux, pénalités, voire poursuites pénales.
• Droits sociaux : Déclarer tous vos revenus vous permet de bénéficier pleinement de vos droits sociaux (calcul des retraites, accès aux aides sociales…)
• Transparence et civisme : La déclaration de revenus est un acte citoyen qui contribue au financement des services publics.

En cas de doute, la meilleure solution est de contacter un professionnel du conseil fiscal (expert-comptable, avocat fiscaliste…) qui saura vous guider et vous éviter des erreurs regrettables. N’oubliez pas : la transparence est toujours la meilleure des options !