Quand un bébé peut-il avoir des assaisonnements ?

Éveiller les papilles de bébé : Herbes et épices, oui, mais avec modération !

L’introduction des aliments solides chez bébé, généralement autour de 8-10 mois, est une étape passionnante. C’est le moment de lui faire découvrir un monde de nouvelles saveurs et textures. Mais qu’en est-il des assaisonnements ? Peut-on ajouter des herbes et épices aux purées et compotes de bébé ? La réponse est oui, mais avec prudence et discernement.

Contrairement à une idée reçue, il n’est pas nécessaire d’attendre que bébé ait un an ou plus pour lui faire goûter des herbes aromatiques et des épices douces. Bien au contraire, les introduire tôt, en même temps que la diversification alimentaire, peut contribuer à développer son palais et à lui faire apprécier une plus grande variété d’aliments par la suite. Cela peut également l’aider à adopter de saines habitudes alimentaires, en privilégiant le goût naturel des aliments plutôt que le sel ou le sucre.

Quelles herbes et épices privilégier ?

On commence par des saveurs douces et familières comme le basilic, le persil, la ciboulette, le thym, la cannelle ou encore le cumin. Ces épices, utilisées avec parcimonie, peuvent rehausser subtilement le goût des purées de légumes ou des compotes de fruits sans pour autant masquer la saveur originale des aliments.

L’importance du “sans sel, sans sucre ajouté”

Il est crucial d’insister sur le fait que les herbes et épices doivent être introduites sans aucun ajout de sel ni de sucre. Les reins de bébé ne sont pas encore matures et ne peuvent pas gérer un excès de sodium. Quant au sucre, il est important de limiter sa consommation dès le plus jeune âge pour prévenir les caries et l’obésité. L’objectif est d’éduquer le palais de bébé à apprécier le vrai goût des aliments.

Observer les réactions de bébé

Comme pour toute introduction d’un nouvel aliment, il est important d’observer les réactions de bébé. Introduisez une seule herbe ou épice à la fois, en petite quantité, et attendez quelques jours avant d’en proposer une nouvelle. Cela vous permettra d’identifier d’éventuelles allergies ou intolérances. Si bébé refuse un aliment assaisonné, n’insistez pas. Proposez-lui à nouveau quelques jours plus tard, ou essayez une autre épice.

Au-delà des herbes et épices : l’importance de la variété

L’introduction des herbes et épices est une étape importante de la diversification alimentaire, mais elle ne doit pas occulter l’essentiel : proposer à bébé une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits, légumes, céréales et protéines. N’hésitez pas à solliciter l’avis de votre pédiatre ou d’un nutritionniste pour un accompagnement personnalisé.

En conclusion, introduire des herbes et épices (sans sel ni sucre ajoutés) dès le début de la diversification alimentaire est une excellente façon d’éveiller les papilles de bébé et de l’encourager à adopter une alimentation saine et équilibrée. La clé est de procéder progressivement, en observant les réactions de bébé et en privilégiant la qualité et la diversité des aliments.