Pourquoi je glisse en marchant ?
Pourquoi glisse-t-on en marchant ? Décryptage d’une chute banale
Glisser en marchant, une expérience aussi banale qu’inquiétante. Cette sensation désagréable, voire dangereuse, est loin d’être anecdotique et trouve son origine dans un phénomène physique simple, pourtant souvent sous-estimé : la friction, ou plutôt, son absence.
Contrairement à une idée reçue, le glissement n’est pas uniquement dû à la glace. En réalité, la cause principale réside dans un manque d’adhérence suffisante entre la semelle de nos chaussures et la surface sur laquelle nous marchons. Cette adhérence est déterminée par la force de friction, une force qui s’oppose au mouvement relatif entre deux surfaces en contact. Plus la friction est faible, plus le risque de glissade est important.
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à réduire cette friction critique et nous faire perdre l’équilibre :
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L’humidité: L’eau, qu’elle soit liquide ou sous forme de rosée, agit comme un lubrifiant, diminuant considérablement la force de friction entre la semelle et le sol. Une simple flaque d’eau, un trottoir humide après la pluie, ou même une surface légèrement moite peuvent suffire à déclencher une glissade.
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Les substances grasses ou huileuses: Huile, graisse, essence, produits alimentaires renversés… toutes ces substances réduisent drastiquement l’adhérence, créant une surface extrêmement glissante. La présence même d’une fine pellicule de ces matières peut avoir des conséquences significatives.
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La nature du sol: Certaines surfaces sont intrinsèquement plus glissantes que d’autres. Les sols polis, les surfaces lisses comme le marbre ou le carrelage, offrent une faible friction, augmentant le risque de chutes, même en l’absence d’humidité ou de substances étrangères. De même, les sols recouverts de feuilles mortes, de gravier fin ou de mousse peuvent se révéler trompeurs et favoriser les glissades.
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L’usure des semelles: Des semelles usées perdent leur capacité d’adhérence. Les crampons s’effritent, la gomme se lisse, réduisant la surface de contact et diminuant la friction.
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Les chaussures elles-mêmes: Le type de matériau et la conception de la semelle jouent un rôle important. Certaines chaussures offrent une meilleure adhérence que d’autres, notamment grâce à des semelles spécifiques conçues pour des conditions humides ou glissantes.
Comprendre les mécanismes de la glissade permet d’adopter des comportements préventifs : choisir des chaussures adaptées à la surface et aux conditions météorologiques, marcher avec prudence sur les surfaces humides ou glissantes, éviter les zones suspectes, et être particulièrement vigilant en cas de présence de substances grasses ou huileuses. La prévention reste la meilleure arme contre les chutes banales, mais parfois si douloureuses, causées par le manque d’adhérence.
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