Quel est le pays avec la plus faible espérance de vie ?

Le Tchad et le Nigéria, recordmen de la plus faible espérance de vie mondiale

Dans le paysage mondial de l’espérance de vie, le Tchad et le Nigéria se démarquent tristement avec des chiffres alarmants. Selon les estimations actuelles, les nouveau-nés de ces pays pourraient vivre en moyenne seulement environ 53 ans dans les conditions actuelles.

Le Tchad, lanterne rouge

Au Tchad, l’espérance de vie à la naissance est extrêmement faible, s’établissant à 52,5 ans pour les nourrissons nés en 2021. Ce chiffre terrifiant reflète les nombreux défis auxquels le pays est confronté, notamment la pauvreté extrême, la malnutrition et l’accès limité aux soins de santé.

Le Nigéria, situation similaire

La situation n’est guère meilleure au Nigéria, où l’espérance de vie à la naissance est estimée à 53 ans. Le pays est également aux prises avec des problèmes de pauvreté, de malnutrition et d’accès aux soins de santé. Ces facteurs contribuent à la mortalité précoce et à la faible espérance de vie.

Les raisons d’une espérance de vie si courte

Les raisons de l’espérance de vie exceptionnellement faible au Tchad et au Nigéria sont multiples et interconnectées. Parmi les facteurs clés figurent :

• La malnutrition : La malnutrition chronique affaiblit le système immunitaire et augmente la vulnérabilité aux maladies.
• Les maladies infectieuses : Les maladies telles que le paludisme, la pneumonie et la tuberculose sont responsables d’un grand nombre de décès au Tchad et au Nigéria.
• L’accès limité aux soins de santé : La pénurie de médecins, d’infirmières et d’établissements de santé entrave gravement l’accès à des soins de qualité.
• La pauvreté : La pauvreté généralisée limite l’accès à la nourriture, à l’eau potable et au logement, ce qui a un impact négatif sur la santé et l’espérance de vie.

L’urgence d’agir

Les faibles niveaux d’espérance de vie au Tchad et au Nigéria constituent une crise humanitaire majeure qui nécessite une action urgente. Les gouvernements, les organisations internationales et les donateurs doivent travailler ensemble pour s’attaquer aux causes profondes de cette situation et améliorer les conditions de vie des citoyens de ces pays. Cela implique des investissements dans la nutrition, les soins de santé, l’éducation et la réduction de la pauvreté.