Quel examen faire pour les cervicales ?
Quel examen pour explorer mes cervicales ? Décryptage des options d’imagerie.
Des douleurs cervicales, des raideurs, des fourmillements dans les bras… Face à ces symptômes, votre médecin pourrait vous prescrire un examen d’imagerie pour explorer vos cervicales. Mais quel examen choisir parmi la radiographie, le scanner et l’IRM ? La réponse n’est pas unique et dépend fortement de la suspicion diagnostique. Ce guide vous éclaire sur les différentes options et leurs indications.
La radiographie du rachis cervical : l’examen de première intention.
La radiographie est souvent le premier examen proposé. Simple, rapide et peu coûteuse, elle permet de visualiser les os du rachis cervical (vertèbres, articulations). Elle est particulièrement utile pour détecter des fractures, des luxations, des arthroses sévères ou des anomalies de développement osseux. Cependant, la radiographie est limitée dans sa capacité à visualiser les tissus mous comme les disques intervertébraux, les ligaments ou la moelle épinière. Elle ne permettra donc pas de diagnostiquer certaines pathologies comme une hernie discale ou une sténose du canal rachidien.
Le scanner (TDM) : une vision plus précise des structures osseuses.
Le scanner offre une résolution supérieure à la radiographie, fournissant des images plus détaillées des os et des tissus mous environnants. Il permet une meilleure évaluation des fractures, des luxations, des anomalies osseuses complexes et de certaines lésions des tissus mous. L’injection d’un produit de contraste (iodé) peut être nécessaire pour améliorer la visualisation de certains vaisseaux sanguins ou structures spécifiques. Néanmoins, le scanner expose à une dose de rayonnement ionisant plus importante que la radiographie.
L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : la référence pour les tissus mous.
L’IRM est l’examen de référence pour visualiser les tissus mous du rachis cervical : disques intervertébraux, moelle épinière, ligaments, muscles. Elle permet de détecter avec précision les hernies discales, les sténoses du canal rachidien, les inflammations, les lésions ligamentaires et les problèmes de la moelle épinière. L’injection d’un produit de contraste (gadolinium) peut être utile pour mettre en évidence certaines lésions ou anomalies. L’IRM est un examen sans rayonnement ionisant, mais il peut être plus long et plus coûteux que la radiographie ou le scanner. De plus, il est contre-indiqué pour certaines personnes (présence de pacemakers, implants métalliques spécifiques…).
En résumé : le choix de l’examen dépend de la situation clinique.
- Douleurs cervicales banales, suspicion de traumatisme mineur : Radiographie.
- Suspicion de fracture complexe, lésion osseuse importante : Scanner.
- Suspicion de hernie discale, sténose du canal rachidien, atteinte de la moelle épinière, inflammation : IRM.
Il est crucial de consulter un médecin pour déterminer l’examen le plus approprié à votre situation. Le choix de l’examen se fait en fonction de vos symptômes, de votre historique médical et de l’avis du professionnel de santé. Ne tentez pas d’auto-diagnostiquer et de vous prescrire un examen vous-même. Un diagnostic précis repose sur une analyse clinique complète et l’interprétation des résultats d’imagerie par un médecin spécialisé.
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