Qui est considéré comme alcoolique ?
Lalcoolisme, ou alcoolodépendance, est une addiction grave. Il se définit par une consommation excessive, compulsive et incontrôlable dalcool, malgré les conséquences négatives sur la santé et la vie sociale. Le diagnostic repose sur plusieurs critères médicaux.
Au-delà de la consommation excessive : Qui est considéré comme alcoolique ?
L’alcoolisme, ou alcoolodépendance, n’est pas simplement une question de boire “beaucoup”. C’est une maladie complexe, chronique et potentiellement mortelle, se caractérisant par une dépendance physique et psychologique à l’alcool, qui perturbe profondément la vie de la personne affectée. Déterminer qui est considéré comme alcoolique dépasse la simple quantification de la consommation et nécessite une analyse multidimensionnelle.
Contrairement aux idées reçues, l’alcoolique n’est pas forcément un individu en état d’ébriété permanent, vivant dans la rue et dépourvu de ressources. Le visage de l’alcoolisme est multiple et insidieux. Il peut toucher des personnes de tous âges, de tous milieux socio-économiques et de tous niveaux d’éducation. Une femme d’affaires prospère, un médecin renommé, un étudiant appliqué : tous peuvent être victimes de cette maladie.
Plusieurs critères, définis par des manuels de diagnostic comme le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) et la CIM-11 (Classification internationale des maladies), sont utilisés pour établir un diagnostic d’alcoolodépendance. Ces critères, souvent combinés, incluent :
- La perte de contrôle : L’incapacité à limiter sa consommation d’alcool, même face à des conséquences néfastes. Boire plus que prévu, malgré la volonté de réduire sa consommation, est un signe révélateur.
- La tolérance : La nécessité d’augmenter progressivement la quantité d’alcool consommée pour obtenir le même effet. Le corps s’habitue à l’alcool, nécessitant des doses de plus en plus importantes pour ressentir les mêmes sensations.
- Le syndrome de sevrage : L’apparition de symptômes physiques et psychologiques désagréables (tremblements, sueurs, anxiété, nausées…) lors de la réduction ou de l’arrêt de la consommation d’alcool. Ces symptômes, parfois sévères, témoignent d’une dépendance physique.
- Le craving (envie irrépressible) : Une intense envie d’alcool, difficile à contrôler, qui peut survenir à tout moment et conduire à la rechute.
- La négligence des responsabilités : La consommation d’alcool affecte les obligations professionnelles, familiales, sociales et scolaires. L’alcool prend le pas sur d’autres aspects importants de la vie.
- La poursuite de la consommation malgré les conséquences négatives : Continuer à boire malgré les problèmes relationnels, les problèmes de santé (cirrhose, troubles cardiaques, cancers…), les problèmes financiers ou les problèmes juridiques.
Il est important de souligner que le diagnostic d’alcoolisme ne repose pas sur un seul de ces critères, mais sur une combinaison de plusieurs, évalués par un professionnel de santé (médecin, psychiatre, addictologue). Seule une consultation médicale permet d’établir un diagnostic précis et de proposer un plan de traitement adapté. Si vous vous reconnaissez dans certains de ces critères, ou si vous vous inquiétez pour un proche, n’hésitez pas à consulter. Il existe des solutions et des aides pour surmonter l’alcoolisme. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, c’est une étape essentielle vers la guérison et une vie meilleure.
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