Est-ce que uriner fait baisser la glycémie ?
Lexcès de glucose sanguin est éliminé par les reins via lurine, diminuant ainsi la glycémie sans insuline. Cette excrétion quotidienne, de 60 à 100 grammes de sucre, représente une réduction calorique significative (240 à 400 kcal).
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Uriner pour faire baisser sa glycémie : Mythe ou réalité physiologique ?
La question de savoir si uriner fait baisser la glycémie est souvent posée, notamment par les personnes atteintes de diabète. Si la réponse courte est oui, la réalité est bien plus nuancée et mérite d’être explorée plus en profondeur.
L’organisme, dans un état de santé optimal, maintient un équilibre glycémique délicat. Lorsque la concentration de glucose dans le sang (glycémie) dépasse un certain seuil, les reins interviennent. Ils agissent comme un filtre, éliminant l’excès de glucose via l’urine. Ce processus, connu sous le nom de glycosurie, se produit lorsque la capacité de réabsorption rénale du glucose est dépassée.
Pourquoi ce mécanisme est-il important ?
La glycosurie est un mécanisme de compensation naturel. En éliminant l’excès de glucose, le corps tente de ramener la glycémie à des niveaux plus acceptables. On estime que cette excrétion peut représenter une quantité significative de sucre, allant de 60 à 100 grammes par jour dans des cas d’hyperglycémie importante. Cela se traduit par une perte calorique non négligeable, de l’ordre de 240 à 400 kcal.
Cependant, il est crucial de souligner plusieurs points :
- Ce n’est pas une solution durable ni saine pour contrôler la glycémie : Se reposer sur l’élimination urinaire du glucose pour gérer son diabète est une stratégie dangereuse. Elle masque le problème sous-jacent, à savoir un déséquilibre dans la production ou l’utilisation de l’insuline.
- La déshydratation : L’excrétion de glucose via l’urine entraîne une perte d’eau, augmentant le risque de déshydratation. Une hydratation adéquate est donc essentielle, surtout dans les cas d’hyperglycémie prolongée.
- Risque d’infections urinaires : L’urine riche en glucose crée un environnement favorable à la prolifération bactérienne, augmentant le risque d’infections urinaires.
- Ce mécanisme est avant tout un signe d’alerte : La présence de glucose dans l’urine (glycosurie) est souvent un indicateur d’un diabète mal contrôlé. Elle doit inciter à consulter un médecin pour une prise en charge adéquate.
- Ne remplace pas l’insuline (dans le cas de diabète de type 1) : L’élimination du glucose par les reins n’est pas un substitut à l’insuline pour les personnes atteintes de diabète de type 1. L’insuline est indispensable pour permettre au glucose d’entrer dans les cellules et être utilisé comme source d’énergie.
- Peut être un signe de problème rénal : Si le sucre est détecté dans l’urine alors que la glycémie est normale, cela peut être le signe d’un dysfonctionnement rénal.
En conclusion :
Si uriner peut effectivement contribuer à faire baisser la glycémie en cas d’hyperglycémie, il ne s’agit en aucun cas d’une méthode de gestion du diabète à privilégier. C’est un mécanisme de compensation temporaire qui signale souvent un problème de contrôle glycémique plus profond. Il est impératif de consulter un professionnel de santé pour une prise en charge adaptée et éviter les complications potentielles liées à une glycémie non contrôlée. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et, si nécessaire, un traitement médicamenteux (incluant l’insuline pour les personnes qui en ont besoin) sont les piliers d’une gestion efficace du diabète.
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