Pourquoi ne peut-on pas goûter quand on a le nez bouché ?

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Le nez bouché empêche la transmission de nombreuses informations olfactives. Les muqueuses nasales enflées bloquent lair entrant, limitant ainsi la perception des arômes. La saveur perçue se réduit alors aux informations gustatives, comme lamertume du café.
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Pourquoi perdons-nous le goût quand nous avons le nez bouché ?

Le sens du goût est étroitement lié à celui de l’odorat, qui joue un rôle crucial dans la perception des saveurs. Lorsque nous avons le nez bouché, nos capacités olfactives sont altérées, ce qui affecte également notre sens du goût.

Le rôle de l’odorat dans le goût

L’arrière de notre cavité nasale est tapissée de neurones olfactifs qui détectent les molécules odorantes présentes dans l’air que nous respirons. Ces molécules stimulent les neurones, envoyant des signaux au cerveau qui interprète les odeurs.

Lorsque nous mangeons, les molécules volatiles des aliments se libèrent dans notre bouche et remontent par l’arrière de la gorge jusqu’à notre cavité nasale. Ces molécules interagissent avec les neurones olfactifs, nous permettant de percevoir les arômes de l’aliment.

Le nez bouché perturbe la perception des arômes

Un nez bouché entrave le passage de l’air vers la cavité nasale. Les muqueuses nasales enflées, causées par un rhume, des allergies ou une sinusite, bloquent l’accès des molécules odorantes aux neurones olfactifs.

Les arômes nous fournissent des informations gustatives

Les arômes des aliments fournissent à notre cerveau des informations cruciales sur leur nature et leur saveur. Lorsque ces informations sont absentes, notre perception du goût est réduite aux sensations gustatives primaires détectées par les papilles gustatives de notre langue : sucré, salé, amer, acide et umami.

Par exemple, le café a une saveur amère due à la caféine qu’il contient. Cependant, son arôme torréfié et complexe est ce qui lui donne une dimension gustative unique. Lorsqu’on a le nez bouché, nous perdons cette dimension olfactive et le café ne nous paraît alors que légèrement amer.

Conclusion

Le nez bouché perturbe la transmission des molécules odorantes vers les neurones olfactifs, ce qui limite notre perception des arômes des aliments. Sans ces informations olfactives complémentaires, notre sens du goût est réduit aux informations gustatives de base, entraînant une diminution de la perception des saveurs.