Quel est le pays le plus bas de la Terre ?

Tuvalu : Le pays le plus bas de la planète

Niché au cœur de l’océan Pacifique, l’archipel de Tuvalu se distingue par son altitude remarquablement basse, ce qui en fait le pays le plus bas du globe. Avec un point culminant à seulement 4,5 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce joyau insulaire est extrêmement vulnérable aux effets de la montée du niveau des eaux.

Géographie et altitude

Tuvalu est composé de neuf atolls et îles, répartis sur une superficie totale d’à peine 26 kilomètres carrés. Les atolls, qui sont des îles formées par l’accumulation de coraux autour d’un lagon central, sont particulièrement plats et sujets à l’inondation.

Le point culminant de Tuvalu se trouve sur l’île de Niulakita, avec une altitude de 4,5 mètres. Cette altitude extrêmement faible rend le pays vulnérable même aux plus petites hausses du niveau de la mer, ce qui constitue une menace existentielle pour les habitants de l’île.

Risques climatiques

La situation géographique de Tuvalu, à proximité de l’Australie, le place dans une zone à risque climatique. Le pays est régulièrement frappé par des cyclones et des marées de tempête, qui peuvent causer des inondations dévastatrices et éroder les côtes.

La montée du niveau de la mer, induite par le changement climatique, constitue une menace majeure pour l’avenir de Tuvalu. On estime que l’élévation du niveau de la mer pourrait submerger complètement le pays d’ici la fin du siècle, contraignant ses habitants à se déplacer et à abandonner leur patrie.

Mesures d’adaptation

Face à ces défis, Tuvalu a pris des mesures pour s’adapter à la montée du niveau de la mer. Le gouvernement a investi dans des murs marins, des systèmes de drainage et de nouvelles terres plus élevées pour reloger les habitants déplacés.

Le pays a également plaidé en faveur de l’action internationale contre le changement climatique. En tant que membre du Forum des îles du Pacifique, Tuvalu a joué un rôle moteur dans l’appel à des réductions d’émissions et à des mesures d’adaptation pour protéger les petits États insulaires vulnérables comme le leur.

Conclusion

Tuvalu, le pays le plus bas du monde, est confronté à des risques climatiques sans précédent. Son altitude extrêmement basse et sa proximité avec les zones à risque de tempêtes le rendent particulièrement vulnérable à la montée du niveau des mers. Alors que le monde lutte contre le changement climatique, il est crucial de soutenir les efforts de Tuvalu et d’autres pays insulaires pour s’adapter et protéger leur avenir face aux menaces croissantes.