Quel oiseau vole en faisant du surplace ?
Le colibri est le maître du vol stationnaire, mais dautres oiseaux, comme le faucon crécerelle, le balbuzard pêcheur, la buse variable et même le moineau domestique, peuvent également se maintenir en lair brièvement.
Le vol stationnaire : un exploit aérien maîtrisé par plusieurs espèces
Le colibri, ce minuscule joyau iridescent, est souvent cité comme le roi du vol stationnaire. Son battement d’ailes ultrarapide, pouvant atteindre 80 battements par seconde chez certaines espèces, lui permet de se maintenir en l’air, immobile face à une fleur pour en aspirer le nectar. Cette prouesse, rendue possible par une musculature pectorale développée et une articulation de l’épaule unique, en fait un spectacle fascinant.
Cependant, l’art du vol stationnaire n’est pas l’apanage exclusif du colibri. D’autres oiseaux, bien que moins connus pour cette aptitude, sont capables de réaliser cet exploit aérien, généralement pour des raisons pratiques liées à la chasse ou à l’observation.
Le faucon crécerelle, par exemple, est un maître du “vol du Saint-Esprit”. Ce rapace élégant utilise cette technique, également appelée “cerf-volant”, pour scruter le sol à la recherche de proies. Face au vent, il ajuste finement son vol, battant des ailes avec précision pour rester quasiment immobile, tel un point fixe dans le ciel.
Le balbuzard pêcheur, quant à lui, pratique une forme de vol stationnaire plus bref, juste avant de plonger sur un poisson repéré dans l’eau. Ce moment de suspension lui permet d’évaluer la distance et l’angle d’attaque optimal pour une pêche fructueuse.
La buse variable, opportuniste et adaptable, utilise également le vol stationnaire, bien que moins fréquemment que le crécerelle. Elle peut ainsi observer son environnement à la recherche de rongeurs ou d’autres petits animaux.
Plus étonnant encore, même des oiseaux communs comme le moineau domestique peuvent se maintenir brièvement en l’air, par exemple pour atteindre une branche difficile d’accès ou pour disputer une miette de pain. Ce vol stationnaire, bien que moins précis et moins durable que celui du colibri ou du crécerelle, démontre que cette aptitude est plus répandue dans le monde aviaire qu’on ne le pense généralement.
En définitive, si le colibri reste le symbole par excellence du vol stationnaire, il est important de reconnaître que cette fascinante adaptation a été développée, à des degrés divers, par d’autres espèces, chacune l’utilisant selon ses besoins et son mode de vie. L’observation attentive de ces oiseaux nous révèle la richesse et la diversité des stratégies de vol qui ont évolué au sein du règne animal.
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