Quelle hormone est libérée quand on pleuré ?

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Lors des pleurs, les hormones du stress sont réduites, ce qui permet de diminuer le pouls et de réguler la respiration. De plus, pleurer libère de locytocine et des endorphines, deux hormones qui améliorent lhumeur et procurent une sensation de bien-être.

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L’élixir des larmes : quelles hormones sont libérées lorsque nous pleurons ?

Les larmes, symbole universel de la tristesse, mais aussi de la joie intense, sont bien plus qu’un simple liquide physiologique. Derrière cette réaction émotionnelle complexe se cache une véritable alchimie hormonale, dont la compréhension permet d’appréhender le rôle surprenant des pleurs dans la régulation de nos émotions et notre bien-être. Contrairement à une idée reçue, pleurer n’est pas uniquement un signe de faiblesse, mais bien un mécanisme physiologique bénéfique, impliquant la libération de plusieurs hormones clés.

Si l’on associe généralement les pleurs au stress, il est important de noter que le processus de pleurer lui-même contribue paradoxalement à réduire les niveaux d’hormones du stress. L’expression des émotions par les larmes provoque une diminution du rythme cardiaque et une régulation de la respiration, contribuant ainsi à un apaisement physique. Ce phénomène est lié à la diminution de cortisol et d’adrénaline, responsables de la réponse au stress. Le corps, en libérant les larmes, amorce un processus de décharge émotionnelle et physiologique.

Mais au-delà de la simple diminution du stress, le processus de pleurs active la libération d’autres hormones, aux effets notablement positifs sur l’humeur. Parmi les plus importantes, on retrouve :

  • L’ocytocine: Souvent appelée “hormone de l’amour” ou de la connexion, l’ocytocine est un puissant neuromodulateur qui favorise les sensations de calme, de bien-être et de connexion sociale. Sa libération lors des pleurs contribue à apaiser l’anxiété et à restaurer un sentiment de sécurité. L’ocytocine facilite également la régulation des émotions et peut renforcer les liens sociaux, notamment par le biais de l’empathie.

  • Les endorphines: Ces neurotransmetteurs endogènes, produits naturellement par le corps, agissent comme des analgésiques naturels. Elles soulagent la douleur physique et atténuent la sensation de mal-être émotionnel. La libération d’endorphines lors des pleurs contribue ainsi à l’amélioration de l’humeur et procure une sensation de soulagement, voire d’euphorie. Elles participent à la création d’un sentiment de bien-être général.

En conclusion, loin d’être un simple signe de faiblesse, pleurer est un processus complexe impliquant la libération d’hormones qui contribuent à la régulation du stress et à l’amélioration de l’humeur. La diminution des hormones du stress, couplée à la libération d’ocytocine et d’endorphines, crée un véritable cercle vertueux qui permet de retrouver un équilibre émotionnel et physique. Permettre l’expression des émotions par les larmes est donc, en définitive, une étape essentielle dans la préservation de notre bien-être psychologique.