Quelle pression les humains peuvent-ils supporter ?

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Lorganisme humain supporte une pression partielle doxygène inspirée de 170 à 500 hPa. Des pressions supérieures sont tolérées brièvement, mais la pression normale doxygène au niveau de la mer est de 210 hPa.
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Les limites de la tolérance humaine à la pression

L’organisme humain est capable de supporter des pressions partielles d’oxygène (PO2) inspirées dans une plage relativement étroite.

Plage de PO2 tolérable

Dans des conditions normales au niveau de la mer, la PO2 inspirée est d’environ 210 hPa (158 mmHg). L’organisme humain peut supporter des PO2 inspirées allant de 170 hPa à 500 hPa pendant de brèves périodes.

Effets de l’augmentation de la PO2

Des pressions d’oxygène inspirées supérieures à 500 hPa peuvent entraîner une toxicité de l’oxygène, qui peut se manifester par des lésions pulmonaires, des convulsions et même la mort. Ce risque augmente avec l’augmentation de la PO2 et de la durée de l’exposition.

Effets de la diminution de la PO2

À l’inverse, des PO2 inspirées inférieures à 170 hPa peuvent entraîner une hypoxie, qui se caractérise par un manque d’oxygène dans les tissus. Cela peut avoir des conséquences graves, notamment une perte de conscience, des lésions neurologiques et la mort.

Facteurs influençant la tolérance à la pression

La tolérance humaine à la pression est influencée par plusieurs facteurs, notamment :

  • Âge : Les personnes âgées sont généralement moins tolérantes à la pression que les jeunes.
  • État de santé : Les personnes souffrant de maladies pulmonaires ou cardiaques peuvent être plus sensibles aux changements de pression.
  • Activité physique : L’activité physique augmente la demande d’oxygène, ce qui peut réduire la tolérance à la pression.
  • Conditions environnementales : L’altitude et la température peuvent affecter les niveaux d’oxygène disponibles.

Importance pratique

La compréhension des limites de la tolérance humaine à la pression est essentielle dans divers contextes, tels que :

  • Plongée sous-marine : Les plongeurs doivent être conscients des risques de toxicité de l’oxygène et d’hypoxie liés à la variation de la pression avec la profondeur.
  • Immersion en eau profonde : Les sous-mariniers et les travailleurs en environnement hyperbare doivent être formés pour détecter et traiter les effets de la toxicité de l’oxygène et de l’hypoxie.
  • Anesthésie : Les anesthésistes doivent surveiller en permanence la PO2 des patients pendant les procédures chirurgicales pour s’assurer de niveaux d’oxygène adéquats.