Le bateau de Jessica Watson a-t-il vraiment chaviré ?

2 voir

Lors dune tempête, le bateau de Jessica Watson a fortement gîté, déclenchant sa balise de détresse. Bien quil nait pas totalement chaviré, il a été submergé jusquà 4,5 mètres, confirmant la gravité de lincident.

Commentez 0 J'aime

Le Mythe du Chavirement : La Vérité sur l’Incident de Jessica Watson

Jessica Watson, la navigatrice australienne devenue célèbre pour sa circumnavigation en solitaire, a affronté des conditions météorologiques extrêmes lors de son périple. Un incident en particulier, survenu lors d’une tempête, a alimenté de nombreuses spéculations : son bateau, Ella’s Pink Lady, aurait-il chaviré ? La réponse, bien que nuancée, est non. Il n’a pas totalement chaviré, mais l’incident a été d’une gravité telle qu’il mérite un examen précis, loin des exagérations et des interprétations erronées qui circulent parfois.

L’événement en question a impliqué un fort gîte du bateau, assez important pour déclencher automatiquement sa balise de détresse EPIRB. Cette activation, justifiée par la situation critique, a alerté les secours et provoqué une vague d’inquiétude mondiale. Les images, rares et souvent floues, qui ont circulé à l’époque, ont contribué à entretenir le mythe d’un chavirement total. Cependant, les rapports officiels, moins sensationnalistes, peignent un tableau plus précis de la réalité.

Le bateau de Jessica Watson n’a pas basculé complètement sur le côté. L’expression “submergé jusqu’à 4,5 mètres” est souvent mal interprétée. Il ne s’agit pas de 4,5 mètres de submersion du pont, mais d’une immersion de cette hauteur de la coque sous la surface. Imaginez une vague gigantesque se brisant sur le bateau, le projetant violemment sur le côté et engloutissant une partie importante de la coque. La violence du mouvement, combinée à la prise d’eau conséquente, a créé une situation extrêmement périlleuse, justifiant pleinement l’activation de la balise de détresse. Watson elle-même a témoigné de la brutalité de la tempête et de la difficulté à reprendre le contrôle de son navire.

L’incident souligne le courage et la maîtrise de Jessica Watson, qui a réussi à maîtriser la situation et à éviter un chavirement total. La gravité de la situation ne doit pas être minimisée : le gîte extrême, la submersion partielle et l’activation de l’EPIRB témoignent d’une épreuve difficile et dangereuse. Néanmoins, il est crucial de nuancer le récit pour éviter la propagation de fausses informations. Ella’s Pink Lady a survécu, Jessica Watson a survécu, et c’est cette résilience, plus que l’image sensationnaliste d’un chavirement, qui mérite d’être retenue. L’incident n’était pas un chavirement, mais un exemple poignant de la puissance des forces de la nature et de la détermination humaine face à l’adversité.