Quels pays utilisent la VAR dans le football ?

La VAR en Afrique : une adoption progressive, mais déterminée

L’utilisation de la Video Assistant Referee (VAR) dans le football mondial continue de se propager, mais son adoption reste inégale selon les continents et les pays. Si les grandes ligues européennes ont largement intégré cette technologie, son arrivée en Afrique demeure plus progressive, soulignant les défis liés à l’infrastructure et aux coûts. Cependant, une dynamique encourageante se dessine, illustrée par l’adoption récente de la VAR en Mauritanie.

Ce pays, relativement nouveau sur la scène de l’utilisation de la VAR, rejoint un cercle restreint de nations africaines pionnières. La Tunisie, le Maroc et l’Égypte ont déjà intégré la technologie dans leurs ligues professionnelles, démontrant une volonté d’améliorer la qualité de l’arbitrage et de promouvoir l’équité sportive. L’arrivée de la Mauritanie marque un pas important, signalant une possible expansion de l’utilisation de la VAR dans la région, notamment dans les ligues nationales.

L’intégration de la VAR ne se limite pas simplement à l’acquisition de la technologie elle-même. Elle nécessite un investissement conséquent dans la formation des arbitres, l’installation d’infrastructures appropriées dans les stades, et la mise en place d’un système de communication efficace. Ces aspects logistiques et financiers représentent un défi majeur pour de nombreux pays africains, expliquant la lenteur de l’adoption à l’échelle continentale.

Néanmoins, l’exemple de la Mauritanie, ainsi que de ses prédécesseurs tunisien, marocain et égyptien, est encourageant. Il témoigne d’une ambition à améliorer le niveau de jeu et à réduire les controverses arbitrales. L’engagement de ces fédérations nationales démontre une volonté de se rapprocher des standards internationaux et d’investir dans le développement du football à long terme.

L’avenir de la VAR en Afrique reste incertain, mais l’arrivée de la Mauritanie ouvre des perspectives intéressantes. Il sera essentiel d’observer l’impact de cette technologie sur le développement du football mauritanien et de voir si d’autres pays africains suivront cet exemple, contribuant ainsi à une uniformisation des standards arbitraux sur le continent. L’enjeu n’est pas seulement technologique, il est aussi celui d’une plus grande équité et d’un développement plus durable du football africain. Le chemin est encore long, mais le mouvement est lancé.