Quel pharaon est au Louvre ?
Au Louvre, dans laile Sully, une imposante statue noire fragmentaire, évoquant peut-être Amon ou Toutânkhamon, trône parmi les collections égyptiennes du deuxième étage. Son identification précise reste à confirmer.
Au cœur du Louvre : Sur les traces d’un mystérieux pharaon
Le Louvre, temple de l’art et de l’histoire, abrite une collection égyptienne parmi les plus riches au monde. Au milieu des sarcophages ornés, des bijoux étincelants et des papyrus millénaires, un fragment sculptural intrigue particulièrement les visiteurs : une imposante statue noire, énigmatique et silencieuse, qui semble incarner la majesté et la puissance des pharaons.
Située dans l’aile Sully, au deuxième étage, cette œuvre fragmentaire attire l’attention par sa taille et son matériau sombre. Bien que les experts s’accordent à reconnaître son caractère pharaonique, son identification précise reste un défi passionnant. Les hypothèses fusent, alimentées par l’iconographie de la statue et le contexte historique.
Certains y voient une représentation du dieu Amon, divinité primordiale du panthéon égyptien, souvent représentée avec une peau noire symbolisant la fertilité et la régénération. L’allure imposante et la posture hiératique de la statue pourraient effectivement corroborer cette théorie.
D’autres suggèrent, avec une pointe d’audace, qu’il pourrait s’agir d’une effigie de Toutânkhamon, le célèbre pharaon à la mort prématurée et au trésor inestimable. Bien que la statue ne porte pas de cartouche (inscription nominative) confirmant cette hypothèse, certains éléments stylistiques et la période à laquelle elle est censée appartenir permettent d’envisager cette possibilité.
L’absence d’identification formelle n’enlève rien à l’aura fascinante qui émane de cette sculpture. Elle invite à l’imagination et à la contemplation, rappelant la grandeur de l’Égypte antique et les mystères qui persistent autour de ses souverains.
Pourquoi cette incertitude ?
L’identification d’une statue égyptienne, surtout lorsqu’elle est fragmentaire, est un processus complexe qui nécessite une analyse approfondie de plusieurs éléments :
- Le style artistique: Les caractéristiques stylistiques de la sculpture peuvent la rattacher à une période ou à un règne spécifique.
- L’iconographie: Les attributs, les symboles et les ornements présents sur la statue peuvent fournir des indices sur l’identité du personnage représenté.
- Le contexte archéologique: Les circonstances de la découverte de la statue et son lieu d’origine peuvent apporter des informations précieuses.
- Les inscriptions: La présence de hiéroglyphes, notamment de cartouches, est souvent déterminante pour l’identification.
Dans le cas de la statue du Louvre, l’absence de cartouche et l’état fragmentaire rendent l’identification formelle plus difficile, mais stimulent d’autant plus l’intérêt des chercheurs et des passionnés d’égyptologie.
Une invitation à la découverte
La présence de cette statue énigmatique au Louvre est une invitation à plonger dans le monde fascinant de l’Égypte ancienne. Elle rappelle que l’histoire est faite de certitudes et d’incertitudes, de découvertes et de mystères. Lors de votre prochaine visite, prenez le temps de vous arrêter devant cette œuvre mystérieuse. Laissez votre imagination vous emporter et imaginez les secrets qu’elle pourrait bien cacher. Peut-être, vous aussi, contribuerez à percer le mystère de ce pharaon anonyme qui trône au cœur du Louvre.
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