Quelle est la ville la moins vivable au monde ?

Damas : La ville la moins vivable au monde depuis onze ans

Damas, la capitale de la Syrie, conserve le triste titre de ville la plus invivable au monde depuis onze ans, selon le classement annuel de The Economist Intelligence Unit (EIU). Ce classement évalue les conditions de vie dans les villes en fonction de facteurs tels que la stabilité, les soins de santé, l’éducation, les infrastructures et l’environnement.

La guerre civile en Syrie, qui a débuté en 2011, a dévasté Damas et l’a rendue extrêmement difficile à vivre. Le conflit a entraîné des destructions généralisées, des déplacements massifs de population et une crise humanitaire aiguë.

Instabilité et violence

Damas est le théâtre d’affrontements violents entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles. Les bombardements, les tirs et les explosions sont monnaie courante, mettant les habitants en danger constant. La violence et l’instabilité ont également entraîné une augmentation de la criminalité et de l’insécurité.

Manque d’accès à l’infrastructure

La guerre a gravement endommagé les infrastructures de Damas. Les coupures d’électricité et d’eau sont fréquentes, ce qui rend la vie quotidienne difficile. Les routes et les bâtiments sont détruits, ce qui limite les déplacements et entrave l’accès aux services essentiels.

Soins de santé et éducation limités

Le système de santé de Damas a été décimé par la guerre. Les hôpitaux sont surchargés et manquent de fournitures de base. L’accès à l’éducation est également restreint, de nombreuses écoles ayant été fermées ou détruites.

Crises humanitaires

La guerre civile a déplacé des millions de Syriens, dont beaucoup se sont réfugiés à Damas. La ville est confrontée à une crise humanitaire majeure, avec des pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments. Les camps de réfugiés sont surpeuplés et les conditions de vie insalubres.

Conclusion

Depuis onze ans, Damas est la ville la plus invivable au monde selon l’EIU. La guerre civile en Syrie a dévasté la ville, créant un environnement de violence, d’instabilité et de privation. Les infrastructures sont endommagées, l’accès aux services essentiels est limité et les crises humanitaires s’aggravent. Alors que la guerre se poursuit, l’avenir de Damas reste incertain.