Comment reconnaître un kiwi mâle ou femelle ?

Le mystère du sexe des kiwis : démêler le mâle de la femelle

Le kiwi, fruit emblématique de la Nouvelle-Zélande, intrigue souvent par la question de son sexe… du moins, le sexe de l’arbre qui le produit. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’existe pas de kiwi mâle et de kiwi femelle au sens de fruits distincts. L’ambiguïté réside plutôt dans la plante elle-même, qui, comme la plupart des plantes à fleurs, est soit mâle, soit femelle. Mais comment discerner l’un de l’autre ?

La clé de l’identification se trouve dans la fleur même de la plante de kiwi. Observée attentivement, la structure reproductive révèle le secret de son identité sexuée. La différence fondamentale réside dans la disposition des étamines, ces organes mâles producteurs de pollen.

Chez le kiwi mâle, les étamines sont regroupées en une touffe dense et compacte. Imaginez un bouquet de fines tiges dorées serrées les unes contre les autres, au centre de la fleur. Ce rassemblement est caractéristique et facilite grandement l’identification. L’absence de pistil, l’organe femelle, confirme également le sexe mâle de la plante.

En revanche, chez le kiwi femelle, les étamines adoptent une configuration totalement différente. Au lieu d’une touffe compacte, elles sont disposées en cercle, formant un anneau autour d’un pistil bien visible et développé. Ce pistil, organe central et volumineux, est le réceptacle des grains de pollen et abrite les ovules, futurs éléments constitutifs du fruit. Sa présence imposante, au cœur de la fleur, signe sans équivoque la féminité de la plante.

Ainsi, l’observation attentive de la disposition des étamines et la présence ou l’absence d’un pistil développé permettent une identification précise du sexe d’un plant de kiwi. Cette différence florale, relativement simple à observer, permet aux arboriculteurs de planifier efficacement leur plantation et d’assurer une bonne pollinisation pour une récolte abondante de ces fruits savoureux. L’observation doit être faite sur une fleur ouverte, à pleine maturité, pour une identification fiable.

En conclusion, la distinction entre un kiwi mâle et un kiwi femelle se résume à l’analyse de sa fleur : une touffe d’étamines pour le mâle, un cercle d’étamines entourant un pistil développé pour la femelle. Une observation minutieuse suffit à lever le voile sur ce mystère botanique.