La salicorne est-elle riche en iode ?

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La salicorne, malgré sa saveur iodée, est très pauvre en iode. Elle peut donc être consommée sans risque par les personnes fragilisées thyroïdiennement. Par contre, elle est très salée, avec 2,56 grammes de sel pour 100 grammes.
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La salicorne : une saveur iodée, mais une teneur en iode décevante

La salicorne, cette plante halophile à la saveur si particulière, évoque irrésistiblement le goût de la mer et, par conséquent, l’iode. Cependant, contrairement à une idée reçue largement répandue, la salicorne est loin d’être une source significative de cet oligo-élément essentiel. En réalité, sa teneur en iode est très faible.

Cette information est importante, notamment pour les personnes souffrant de troubles thyroïdiens. Souvent, la crainte d’une carence en iode, essentielle au bon fonctionnement de la thyroïde, pousse à rechercher des aliments riches en cet oligo-élément. La salicorne, bien que possédant un goût “iodé”, ne répond pas à cette attente. Son profil gustatif trompeur ne doit pas masquer sa faible concentration en iode. Elle peut ainsi être consommée sans inquiétude par les individus présentant une fragilité thyroïdienne, sans apporter le supplément d’iode qu’ils pourraient rechercher.

Il est crucial de nuancer cette information : si la salicorne n’est pas une source d’iode, elle n’en demeure pas moins un légume riche en autres nutriments. Sa composition varie selon les conditions de culture et la saison de récolte, mais elle est généralement une bonne source de vitamines (notamment A et C) et de minéraux.

Toutefois, un aspect important de la composition de la salicorne mérite une attention particulière : sa forte teneur en sodium. Avec 2,56 grammes de sel pour 100 grammes, elle se révèle très salée. Les personnes suivant un régime pauvre en sodium, notamment celles souffrant d’hypertension artérielle, devront donc modérer leur consommation de salicorne pour éviter tout dépassement de leur apport journalier recommandé en sel.

En conclusion, la salicorne, malgré sa saveur évoquant fortement l’iode, se révèle pauvre en cet oligo-élément. Son utilisation culinaire reste donc pertinente pour ses qualités gustatives et nutritionnelles, mais il est essentiel de prendre en compte sa forte teneur en sel et de ne pas la considérer comme une source d’iode. Pour combler les besoins en iode, il est conseillé de se référer aux recommandations médicales et de privilégier d’autres aliments spécifiquement riches en cet oligo-élément.