Quelle est la faiblesse de la théorie de la dérive des continents ?

Faiblesse de la théorie de la dérive des continents : absence de force motrice

La théorie de la dérive des continents, proposée par Alfred Wegener au début du XXe siècle, a joué un rôle crucial dans la compréhension de la géologie de la Terre. Elle expliquait astucieusement la distribution des fossiles et des formations géologiques sur différents continents, suggérant qu’ils avaient autrefois fait partie d’une masse terrestre unique qui s’était ensuite divisée et dérivée.

Cependant, la théorie de Wegener présentait une faiblesse majeure : elle n’offrait aucun mécanisme plausible pour expliquer la force motrice responsable du mouvement des continents. Wegener a proposé la force centrifuge causée par la rotation de la Terre comme mécanisme possible, mais cette hypothèse a été largement réfutée.

L’absence d’une force motrice convaincante a été la faiblesse fondamentale de la théorie de la dérive des continents. Elle a empêché les scientifiques d’accepter pleinement la théorie jusqu’à ce qu’une explication plus satisfaisante puisse être trouvée.

Découverte de la tectonique des plaques

La découverte de la tectonique des plaques dans les années 1960 a fourni le mécanisme manquant pour expliquer le mouvement des continents. La théorie de la tectonique des plaques propose que la lithosphère terrestre, la couche externe de la planète, soit divisée en plusieurs plaques distinctes qui se déplacent les unes par rapport aux autres.

Les mouvements des plaques sont entraînés par la convection dans le manteau terrestre, une couche de roche chaude et semi-solide située sous la lithosphère. Lorsque le matériau chaud monte dans le manteau, il crée des dorsales médio-océaniques, où de nouvelles croûtes sont créées. Lorsque le matériau froid redescend, il crée des zones de subduction, où les plaques océaniques retournent dans le manteau.

La théorie de la tectonique des plaques a fourni une explication convaincante du mouvement des continents et a résolu la faiblesse majeure de la théorie de la dérive des continents. Elle est aujourd’hui largement acceptée comme le fondement de la géologie moderne.