Quels sont les produits vivriers au Cameroun ?

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Le Cameroun produit majoritairement du manioc (5,3 millions de tonnes), de la banane plantain (4,5 millions), du maïs (2,2 millions), et en quantités moindres, du macabo/taro, de ligname, du mil/sorgho et de la pomme de terre. Ces données proviennent de la Banque mondiale.

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L’assiette camerounaise : une exploration des productions vivrières locales

Le Cameroun, pays d’une riche diversité géographique et climatique, possède une agriculture variée qui nourrit sa population et contribue à son économie. Si l’on se penche sur les productions vivrières principales, un quatuor de produits se détache nettement, selon les données de la Banque Mondiale. Manioc, banane plantain, maïs et macabo/taro constituent le socle de l’alimentation camerounaise, accompagnés d’autres cultures importantes comme l’igname, le mil, le sorgho et la pomme de terre.

Le manioc, véritable champion des cultures vivrières, domine le paysage agricole avec une production impressionnante de 5,3 millions de tonnes. Transformé en couscous, en bâtonnets de manioc frits, ou encore en fufu, il est un aliment de base incontournable, présent sur quasiment toutes les tables camerounaises. La banane plantain, quant à elle, arrive en seconde position avec 4,5 millions de tonnes produites. Rôtie, frite, bouillie ou intégrée dans des plats plus élaborés, elle offre une polyvalence culinaire appréciée.

Le maïs, avec une production de 2,2 millions de tonnes, occupe une place de choix dans l’alimentation camerounaise. Il est consommé sous diverses formes : grillé en épis, transformé en farine pour la préparation de bouillies, ou encore utilisé dans la confection de beignets. Le macabo/taro, bien que sa production exacte ne soit pas précisée, complète ce quatuor de tête. Apprécié pour son goût délicat et sa texture fondante, il est souvent consommé bouilli ou en purée.

Au-delà de ces cultures principales, l’igname, le mil, le sorgho et la pomme de terre contribuent également à la diversité alimentaire du Cameroun. L’igname, notamment, joue un rôle important dans certaines régions et lors de cérémonies traditionnelles. Le mil et le sorgho, céréales rustiques adaptées aux climats plus secs, sont transformés en farine pour la préparation de bouillies et de galettes. Enfin, la pomme de terre, bien que moins répandue que les autres cultures, gagne progressivement du terrain dans les habitudes alimentaires.

Ce panorama des productions vivrières camerounaises met en lumière l’importance de l’agriculture pour le pays. Au-delà des chiffres, il est important de souligner que ces aliments constituent la base d’une cuisine riche et variée, reflet de la diversité culturelle du Cameroun. L’approfondissement des données de production pour chaque culture, ainsi que l’analyse de leur évolution au fil des années, permettraient de mieux comprendre les enjeux et les perspectives de l’agriculture vivrière camerounaise.