Quand ne pas donner le lait maternel ?

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Lallaitement maternel est recommandé jusquà un an, voire deux ans selon lOMS. Il demeure laliment principal de bébé durant sa première année, même avec la diversification alimentaire. Continuez tant que vous le pouvez et le désirez.

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Quand renoncer au lait maternel ? Un guide pour les mères.

L’allaitement maternel est loué pour ses nombreux bienfaits, et à juste titre. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement exclusif pendant les six premiers mois de vie, suivi d’une poursuite de l’allaitement avec l’introduction d’aliments complémentaires jusqu’à deux ans et au-delà. Cependant, malgré ses avantages indéniables, il existe des situations où l’arrêt de l’allaitement, ou une interruption temporaire, peut être nécessaire ou souhaitable. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère, et il est crucial de consulter un professionnel de santé pour un accompagnement personnalisé.

Situations nécessitant un arrêt ou une interruption de l’allaitement :

  • Transmission de maladies infectieuses : Certaines maladies, comme le VIH, la tuberculose active non traitée ou certaines infections virales (herpès buccal actif par exemple), peuvent être transmises au bébé par le lait maternel. Dans ces cas, l’arrêt de l’allaitement est souvent conseillé par un médecin pour la sécurité du nourrisson. Des alternatives, comme le lait maternel pasteurisé, peuvent être envisagées dans certains cas précis après consultation médicale.

  • Traitements médicamenteux incompatibles : La prise de certains médicaments par la mère peut rendre le lait maternel dangereux pour le bébé. Le médecin traitant évaluera la compatibilité des médicaments avec l’allaitement et proposera des alternatives si nécessaire. Un arrêt temporaire ou définitif peut être conseillé selon la nature et la dose du médicament.

  • Difficultés liées à la lactation : Certaines mères rencontrent des difficultés physiques ou psychologiques liées à l’allaitement : douleurs intenses persistantes, mastites récurrentes, dépression post-partum sévère, etc. Dans ces cas, il est important de solliciter l’aide de professionnels de santé (sage-femme, consultante en lactation, médecin) afin de trouver des solutions. Si les difficultés persistent malgré le soutien, l’arrêt de l’allaitement peut être la meilleure option pour le bien-être de la mère et du bébé.

  • Intoxication de la mère : En cas d’ingestion accidentelle ou volontaire de substances toxiques (alcool, drogues…), l’allaitement doit être interrompu temporairement jusqu’à l’élimination complète de la substance de l’organisme maternel.

  • Désir de la mère : L’allaitement est un choix personnel. Si la mère souhaite arrêter d’allaiter pour des raisons personnelles et qu’elle se sent prête à le faire, il est important de la soutenir dans sa décision. Un sevrage progressif, conseillé par un professionnel, est généralement préférable pour minimiser le désagrément pour la mère et le bébé.

Important : L’arrêt brutal de l’allaitement peut entraîner des engorgements mammaires douloureux chez la mère. Un sevrage progressif, avec une diminution lente et régulière des tétées, est recommandé. Il est capital de consulter un professionnel de santé pour obtenir des conseils adaptés à chaque situation. Seuls des médecins et des spécialistes de la lactation sont habilités à guider les mères et à déterminer les meilleures actions à entreprendre. Ne jamais prendre de décision seul face à cette situation.