Comment savoir si j'ai fait un AVC silencieux ?
Comment savoir si j’ai fait un AVC silencieux ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) silencieux est un type d’AVC qui ne présente aucun symptôme évident. Bien qu’il ne provoque pas de déficits neurologiques notables, il peut tout de même causer des dommages au cerveau et augmenter le risque de futurs AVC.
Bien que difficiles à détecter, certains signes subtils peuvent indiquer un AVC silencieux. Si vous remarquez l’un de ces symptômes, il est crucial de consulter un médecin immédiatement :
- Faiblesse unilatérale: Une faiblesse soudaine ou engourdissement d’un côté du corps, comme un bras ou une jambe.
- Engourdissements faciaux ou aux membres: Une sensation d’engourdissement ou de fourmillements dans une moitié du visage ou d’un membre.
- Troubles de la parole ou de la compréhension: Difficultés à parler ou à comprendre ce que les autres disent.
- Problèmes de vision: Vision trouble ou perte de vision dans un œil ou dans une moitié du champ visuel.
- Étourdissements ou troubles de l’équilibre: Sensation de vertige ou d’instabilité en marchant ou en tenant debout.
Ces symptômes sont souvent légers et transitoires, disparaissant en quelques minutes ou en quelques heures. Cependant, il est important de les prendre au sérieux et de consulter un médecin, car ils peuvent être des signes d’un AVC silencieux.
Les AVC silencieux sont souvent diagnostiqués par imagerie cérébrale, comme l’IRM ou le scanner. Ces tests peuvent révéler des signes de lésions cérébrales même en l’absence de symptômes.
Si un AVC silencieux est détecté, il est essentiel de prendre des mesures pour réduire le risque de futurs AVC. Cela peut inclure des changements de mode de vie, tels qu’une alimentation saine, l’exercice régulier, la gestion du stress et l’arrêt du tabac. Dans certains cas, des médicaments peuvent également être prescrits pour prévenir les caillots sanguins ou réduire la tension artérielle.
Il est important de noter que tous les AVC silencieux ne sont pas détectables. Cependant, en étant attentif aux symptômes subtils et en consultant un médecin dès que possible, vous pouvez contribuer à réduire les risques associés aux AVC silencieux. N’oubliez pas que même les symptômes légers et transitoires ne doivent pas être ignorés.
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