Comment savoir si on a des anisakis ?

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Le diagnostic danisakiase repose principalement sur lobservation directe du parasite lors dune endoscopie digestive haute. Des analyses de larves expulsées par toux sont possibles. Lexamen des selles est inefficace. Des tests sérologiques existent, mais leur disponibilité varie selon les pays.
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Comment savoir si on a des anisakis ?

Les anisakis sont des vers parasites qui peuvent infecter l’homme après la consommation de poisson cru ou insuffisamment cuit. Ils peuvent provoquer une maladie appelée anisakiase, qui se manifeste généralement par des symptômes gastro-intestinaux.

Diagnostic de l’anisakiase

Le diagnostic de l’anisakiase repose principalement sur :

  • Observation directe du parasite lors d’une endoscopie digestive haute: Cet examen permet de visualiser l’estomac et l’œsophage, et de détecter la présence d’anisakis.

  • Analyses de larves expulsées par toux: Certaines larves d’anisakis peuvent migrer dans les voies respiratoires et être expulsées par la toux. Ces larves peuvent être examinées au microscope pour confirmer le diagnostic.

Examens non concluants

Les examens suivants sont inefficaces pour diagnostiquer l’anisakiase :

  • Examen des selles: Les larves d’anisakis ne sont généralement pas présentes dans les selles.

  • Tests sérologiques: Bien que des tests sanguins pour détecter les anticorps contre les anisakis existent, leur disponibilité varie selon les pays et leur fiabilité peut être limitée.

Symptômes de l’anisakiase

Les symptômes de l’anisakiase peuvent varier en fonction de l’emplacement de l’infection :

  • Infection gastrique: Douleurs abdominales, nausées, vomissements, fièvre
  • Infection œsophagienne: Douleurs thoraciques, difficultés à avaler, toux
  • Infection intestinale: Diarrhée, douleurs abdominales, nausées

Traitement de l’anisakiase

Le traitement de l’anisakiase consiste généralement à retirer le parasite par endoscopie. Des médicaments antiparasitaires peuvent également être prescrits.

Prévention de l’anisakiase

La prévention de l’anisakiase passe par la cuisson adéquate du poisson (à une température interne de 63 °C pendant au moins 15 secondes) ou sa congélation à une température de -20 °C pendant au moins 7 jours.