Est-il mieux de faire du sport avant ou après le petit déjeuner ?

15 voir
Pour optimiser vos performances sportives et éviter les troubles digestifs, il est préférable de manger un repas léger deux à trois heures avant lentraînement. Une étude de 2014 (Nutrients) suggère que cela améliore la performance et régule la glycémie.
Commentez 0 J'aime

Petit-déjeuner avant ou après le sport ? Le débat tranché par la science et la performance.

L’éternelle question taraude les sportifs, débutants comme expérimentés : faut-il s’entraîner à jeun ou après un copieux petit-déjeuner ? La réponse, loin d’être une simple préférence personnelle, repose sur des données scientifiques et vise l’optimisation de la performance tout en préservant le confort digestif. L’idée d’une séance à jeun pour brûler plus de graisses est une idée reçue qui, en réalité, peut compromettre les performances et le bien-être.

Contrairement à la croyance populaire, s’entraîner l’estomac vide n’est pas la solution idéale pour la majorité des individus. En effet, priver son corps de carburant avant un effort physique intense peut mener à une baisse d’énergie significative, à des vertiges, voire à des hypoglycémies. L’organisme, faute de réserves énergétiques facilement accessibles, puise alors dans ses réserves musculaires, ce qui peut nuire à la performance et à la récupération.

La solution optimale se situe dans une alimentation stratégique, et non pas dans l’abstinence. Une étude publiée en 2014 dans la revue Nutrients suggère que la consommation d’un repas léger, deux à trois heures avant l’effort physique, est la clé pour optimiser les performances et réguler la glycémie. Ce laps de temps permet à l’organisme d’assimiler les nutriments sans que la digestion n’interfère avec l’activité physique. Un petit-déjeuner trop copieux juste avant l’entraînement, au contraire, risque de provoquer des troubles digestifs désagréables, comme des nausées ou des crampes.

Quel type de repas léger privilégier alors ? On privilégiera des aliments facilement digestibles et riches en glucides à index glycémique bas ou modéré, comme des fruits (banane, pomme), des céréales complètes (avoine, quinoa), du yaourt nature ou encore un œuf. Évidemment, l’intensité et la durée de l’entraînement jouent également un rôle dans la composition du repas. Une séance de course à pied de 30 minutes ne nécessitera pas le même apport énergétique qu’un entraînement de musculation intense de deux heures.

En conclusion, la réponse à la question “petit-déjeuner avant ou après le sport ?” est claire : un repas léger, deux à trois heures avant l’entraînement, est la stratégie la plus efficace pour optimiser ses performances et éviter les désagréments digestifs. Il s’agit d’un juste équilibre entre fournir à son corps l’énergie nécessaire et laisser le temps à la digestion de se faire sans entrave. L’écoute de son corps reste primordiale, et l’adaptation de cette stratégie à sa propre physiologie et à l’intensité de son effort est essentielle pour obtenir les meilleurs résultats.