Quel médicament pour augmenter la salive ?
En cas de sécheresse buccale, deux options médicamenteuses existent pour favoriser la salivation. La pilocarpine stimule les glandes salivaires fonctionnelles. Lanétholtrithione, bien que defficacité limitée et associée à des effets secondaires comme la diarrhée et la modification de la couleur de lurine, peut également être envisagée. Un avis médical est essentiel pour déterminer le traitement approprié.
La sécheresse buccale : quelles solutions médicamenteuses pour stimuler la salivation ?
La sécheresse buccale, ou xérostomie, est un trouble fréquent et désagréable qui peut impacter significativement la qualité de vie. Difficultés à mastiquer, à avaler, augmentation du risque d’infections buccales, voire altération du goût : les conséquences sont multiples. Heureusement, des solutions médicamenteuses existent pour stimuler la production de salive. Cependant, il est crucial de consulter un médecin ou un dentiste avant d’entamer tout traitement, car la cause sous-jacente de la sécheresse buccale doit être identifiée et prise en charge.
Deux médicaments principaux sont principalement utilisés pour traiter la xérostomie en agissant directement sur la stimulation des glandes salivaires:
1. La pilocarpine: Ce médicament agit comme un parasympathomimétique, c’est-à-dire qu’il mime l’action du système nerveux parasympathique, responsable, entre autres, de la stimulation des glandes salivaires. En se liant aux récepteurs muscariniques des glandes salivaires encore fonctionnelles, la pilocarpine encourage une sécrétion accrue de salive. Son efficacité est généralement plus importante chez les patients dont les glandes salivaires ne sont pas trop endommagées. Il est important de noter que la pilocarpine peut entraîner des effets secondaires, notamment des sueurs, des nausées, des diarrhées et des crampes abdominales. Son utilisation doit donc être encadrée par un professionnel de santé qui évaluera le rapport bénéfice/risque pour chaque patient.
2. L’anétholtrithione: Cette molécule, issue de l’anis étoilé, présente une action stimulante sur la salivation, bien qu’elle soit moins puissante et plus controversée que la pilocarpine. Son efficacité est limitée et varie considérablement d’un individu à l’autre. De plus, l’anétholtrithione peut provoquer des effets secondaires tels que des diarrhées, une modification de la couleur des urines (jaunissement) et, plus rarement, des réactions allergiques. Son utilisation est donc plus rarement privilégiée, et réservée à des cas spécifiques, après évaluation minutieuse par un médecin.
Au-delà des médicaments: Il est important de souligner que le traitement médicamenteux de la sécheresse buccale ne se limite pas à la pilocarpine et à l’anétholtrithione. Une approche globale est souvent nécessaire, incluant des mesures hygiéniques comme une bonne hydratation (consommation régulière d’eau), l’utilisation de substituts salivaires (gels, sprays), des chewing-gums sans sucre, et l’abandon du tabac et de l’alcool qui aggravent la xérostomie. Certaines affections sous-jacentes, comme le syndrome de Sjögren ou les effets secondaires de certains traitements (radiothérapie, chimiothérapie), doivent également être traitées spécifiquement.
En conclusion: La sécheresse buccale peut être un symptôme gênant, mais des options thérapeutiques existent. La pilocarpine est un médicament efficace, mais pas sans effets secondaires potentiels. L’anétholtrithione représente une alternative, mais son efficacité est plus limitée et elle est associée à des effets secondaires. Un avis médical est impératif pour déterminer le traitement le plus approprié en fonction de la cause de la sécheresse buccale et de l’état de santé global du patient. N’hésitez pas à consulter votre médecin ou votre dentiste pour discuter de vos symptômes et explorer les différentes solutions disponibles.
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