Quel pays a le niveau d’hygiène le plus bas ?

L’Éthiopie, l’Érythrée et d’autres pays africains aux prises avec un accès limité à l’assainissement

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Éthiopie, l’Érythrée, le Tchad, la République centrafricaine et Madagascar figurent parmi les pays ayant les niveaux d’hygiène les plus faibles au monde. Ces pays sont confrontés à des défis importants en matière d’accès à l’assainissement, ce qui entraîne de graves problèmes de santé publique.

Dans ces pays, l’accès aux installations sanitaires de base, telles que les latrines ou les toilettes, est extrêmement faible. Cela entraîne l’utilisation généralisée de la défécation à l’air libre, qui contamine l’environnement et propage des maladies d’origine hydrique comme le choléra, la typhoïde et la diarrhée.

Le manque d’installations sanitaires adéquates a des conséquences dévastatrices sur la santé des populations. Les maladies d’origine hydrique sont l’une des principales causes de décès, en particulier chez les enfants. L’assainissement insuffisant peut également contribuer à la malnutrition, car il entrave l’absorption des nutriments et peut entraîner des infections chroniques.

En outre, le manque d’assainissement a un impact négatif sur l’éducation et le développement économique. Les enfants qui n’ont pas accès à des toilettes sûres sont souvent contraints de s’absenter de l’école, ce qui entrave leur éducation. Le manque d’assainissement peut également nuire à la productivité des travailleurs et entraver le développement économique.

Pour améliorer les niveaux d’hygiène dans ces pays, des investissements importants dans les infrastructures d’assainissement sont nécessaires. Cela comprend la construction de latrines et de systèmes d’égouts, ainsi que l’éducation et la sensibilisation à l’importance de l’hygiène.

Les gouvernements de ces pays doivent travailler en étroite collaboration avec les organisations internationales et les ONG pour obtenir le soutien nécessaire et mettre en œuvre des programmes durables d’amélioration de l’assainissement. En fournissant un accès à des installations sanitaires sûres et en promouvant de bonnes pratiques d’hygiène, il est possible d’améliorer considérablement la santé publique, de réduire la mortalité infantile et de favoriser le développement économique dans ces pays gravement défavorisés.