Est-ce bon pour un adulte de boire du lait maternel ?

Le lait maternel : un breuvage réservé aux bébés ? L’avis des chercheurs britanniques.

L’image du lait maternel évoque instantanément la nourrice aimante et le nourrisson en pleine croissance. Symbole de lien maternel et de croissance optimale, ce liquide précieux est pourtant l’objet d’une attention nouvelle, voire d’une mise en garde, de la part de chercheurs britanniques. Contrairement à une croyance populaire émergente, la consommation de lait maternel par des adultes ne présenterait aucun bénéfice notable pour la santé, et pourrait même, selon les scientifiques, impliquer des risques non encore clairement identifiés.

L’étude britannique, dont les détails précis restent à ce stade non divulgués (afin de préserver l’intégrité de la recherche et son éventuelle publication), soulève un point crucial : la composition du lait maternel est parfaitement adaptée aux besoins spécifiques du nourrisson en pleine phase de développement. Riche en protéines, anticorps, vitamines et hormones, il assure une protection immunitaire et une croissance optimale chez le bébé. Cependant, cette composition, si bénéfique pour un organisme immature et en développement rapide, devient, chez l’adulte, potentiellement inutile et, dans le pire des cas, néfaste.

Le manque d’avantages significatifs pour les adultes est le premier point soulevé par les chercheurs. Alors que certains pourraient penser bénéficier d’un “boost” immunitaire ou d’une amélioration de la santé digestive, l’étude semble réfuter ces hypothèses. Le système immunitaire mature d’un adulte ne tire pas le même profit des anticorps présents dans le lait maternel qu’un nouveau-né. De plus, l’ingestion de quantités importantes de certaines hormones présentes dans le lait maternel pourrait, selon les chercheurs, engendrer des déséquilibres hormonaux chez l’adulte, bien que les mécanismes précis restent à éclaircir.

Les risques potentiels associés à la consommation de lait maternel par les adultes ne sont pas encore clairement définis dans l’étude préliminaire. Cependant, les chercheurs mettent en garde contre une pratique dont les bénéfices sont inexistants, voire potentiellement contre-productifs. La présence de certaines substances, même en faible quantité, pourrait interférer avec le fonctionnement normal de l’organisme adulte. Il est donc recommandé d’attendre les conclusions complètes de l’étude pour avoir une vision claire des dangers potentiels.

En conclusion, malgré son image positive et son indéniable importance pour le développement du nourrisson, le lait maternel ne semble pas présenter d’avantages pour les adultes. Au contraire, la prudence s’impose face à une pratique potentiellement risquée dont les implications restent à explorer plus en profondeur par la recherche. En attendant les résultats complets de l’étude britannique, il est préférable de considérer le lait maternel comme un aliment exclusivement destiné aux bébés.