Le métabolisme augmente-t-il en altitude ?

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En altitude, le métabolisme basal subit des modifications. Initialement, une exposition soudaine peut laccroître significativement. Cependant, avec lacclimatation progressive, ce métabolisme tend à diminuer, sans pour autant revenir aux niveaux observés au niveau de la mer, se stabilisant à une valeur plus élevée.

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Le métabolisme en altitude : une adaptation progressive

Le métabolisme est un ensemble de réactions chimiques qui permettent aux êtres vivants de maintenir leurs fonctions biologiques. En altitude, le corps subit des adaptations métaboliques pour faire face aux conditions environnementales changeantes.

Augmentation initiale du métabolisme

Lors d’une exposition soudaine à l’altitude, le métabolisme basal augmente considérablement. Cela est principalement dû à l’augmentation de la ventilation et de la fréquence cardiaque, qui nécessitent une dépense énergétique supplémentaire. L’organisme doit également produire plus de globules rouges pour transporter l’oxygène, ce qui consomme également de l’énergie.

Diminution progressive du métabolisme

Avec l’acclimatation progressive, le métabolisme basal diminue, bien qu’il ne revienne jamais tout à fait aux niveaux observés au niveau de la mer. Cette diminution est liée à l’adaptation du système cardio-respiratoire, qui devient plus efficace pour fournir de l’oxygène aux tissus.

Stabilisation à un niveau plus élevé

Après l’acclimatation, le métabolisme basal se stabilise à un niveau plus élevé que celui observé au niveau de la mer. Cela est dû au fait que le corps continue de maintenir une production accrue de globules rouges et un taux de ventilation plus élevé. Ces adaptations permettent au corps de répondre aux besoins énergétiques accrus liés à l’altitude.

Implications

L’augmentation du métabolisme en altitude a des implications importantes pour les individus qui vivent ou visitent des régions d’altitude.

  • Besoins nutritionnels accrus : Les personnes en altitude ont besoin de consommer plus de calories et de nutriments pour compenser l’augmentation des dépenses énergétiques.
  • Risque de perte de poids : Si les besoins nutritionnels ne sont pas satisfaits, une perte de poids peut survenir.
  • Performance physique réduite : L’augmentation du métabolisme peut réduire la tolérance à l’exercice, car l’énergie est détournée vers d’autres fonctions.
  • Acclimatation : Il est important de s’acclimater progressivement à l’altitude pour éviter les effets néfastes de l’augmentation initiale du métabolisme.

En conclusion, le métabolisme en altitude subit des modifications adaptatives qui lui permettent de répondre aux exigences environnementales. Bien que le métabolisme basal diminue avec l’acclimatation, il se stabilise à un niveau supérieur à celui observé au niveau de la mer, ce qui a des implications pour les besoins nutritionnels et la performance physique des individus en altitude.