Qu'est-ce qui se passe si on pleure dans l'espace ?

Les larmes dans l’espace : un aperçu intrigant

Dans les vastes étendues de l’espace, où l’apesanteur règne, les expériences humaines les plus banales prennent une tournure inattendue. L’une de ces expériences est l’acte de pleurer.

Les larmes dans l’espace

Contrairement à ce qui se passe sur Terre, où les larmes s’écoulent sous l’effet de la gravité, dans l’espace, elles se comportent différemment. En l’absence de gravité, les larmes n’ont pas de direction à suivre et forment plutôt des boules qui s’accumulent autour des yeux.

Cette accumulation de larmes entraîne plusieurs conséquences :

• Risque de déshydratation de la cornée : La cornée, la membrane transparente qui recouvre l’avant de l’œil, se nourrit des larmes. Sans le flux continu de larmes qui se produit sur Terre, la cornée risque de se déshydrater et de s’abîmer.

• Irritation oculaire : Lorsque l’astronaute cligne des yeux, cette masse lacrymale peut entrer en contact avec la cornée, entraînant une irritation et une gêne.

Mécanismes d’adaptation

Pour faire face à ces défis, les astronautes ont développé des mécanismes d’adaptation :

• Porter des lunettes : Les lunettes aident à réduire l’évaporation des larmes et protègent la cornée de la déshydratation.

• Utiliser des gouttes ophtalmiques : Les gouttes ophtalmiques lubrifient la cornée et l’empêchent de se dessécher.

• Fermer les yeux pendant des périodes prolongées : Cela réduit la fréquence des clignements et limite le contact entre les larmes et la cornée.

Conclusions

L’acte de pleurer dans l’espace est une expérience unique et physiologiquement stimulante. Les larmes, au lieu de couler, s’accumulent autour des yeux, ce qui entraîne des risques de déshydratation de la cornée et d’irritation. Cependant, les astronautes ont mis au point des mécanismes d’adaptation pour surmonter ces défis et protéger leur vision dans cet environnement extraordinaire.