Où est tourné le film La gloire de mon père ?

Sur les traces de Marcel Pagnol : les lieux de tournage de “La Gloire de mon père”

L’adaptation cinématographique du roman autobiographique de Marcel Pagnol, “La Gloire de mon père”, réalisée par Yves Robert en 1990, nous transporte au cœur des paysages enchanteurs de la Provence. Si l’histoire se déroule principalement dans les collines autour d’Aubagne et d’Allauch, le film a en réalité été tourné dans différents lieux des départements du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et du Var, choisis pour leur ressemblance avec les descriptions de Pagnol et pour des raisons logistiques.

Si le village d’Aubagne, cher au cœur de l’écrivain, n’apparaît pas directement à l’écran, l’esprit des lieux imprègne chaque plan. Les collines environnantes, le Garlaban, symbole immuable de l’enfance de Pagnol, sont bien présents, filmés sous différents angles, magnifiant la beauté sauvage de cette Provence aride et lumineuse.

Le massif de la Sainte-Victoire, immortalisé par Cézanne, offre également un décor majestueux à certaines scènes. Sa silhouette reconnaissable entre mille contribue à l’atmosphère provençale du film.

Plus précisément, des séquences importantes ont été tournées dans le Vaucluse, notamment autour du village de Grambois, dont l’architecture pittoresque se prête admirablement à la reconstitution de l’ambiance du début du XXe siècle. Le charme authentique de ses ruelles et de ses maisons a permis de recréer l’atmosphère du village des vacances familiales.

Dans les Bouches-du-Rhône, outre les paysages du Garlaban, certaines scènes ont été réalisées dans des mas typiques de la région, contribuant à l’authenticité visuelle du récit.

Enfin, le Var a également accueilli l’équipe de tournage, offrant des décors variés, des villages perchés aux paysages plus sauvages, contribuant à la richesse visuelle du film.

Ainsi, Yves Robert, en choisissant ces lieux de tournage dispersés mais complémentaires, a su capturer l’essence même de l’œuvre de Pagnol : la célébration d’une Provence à la fois rude et généreuse, berceau d’une enfance inoubliable. La magie du cinéma opère, transportant le spectateur au cœur des souvenirs de Marcel Pagnol, lui permettant de toucher du doigt la “gloire de son père” et la beauté intemporelle de ces paysages provençaux.