Pourquoi pas de goût quand le nez est bouché ?

Pourquoi perdons-nous le goût lorsque notre nez est bouché ?

Lorsque nous avons le nez bouché, notre sens du goût s’altère considérablement. Ce phénomène s’explique par l’étroite corrélation entre l’odorat et le goût.

Le lien entre odorat et goût

Les arômes que nous percevons lorsque nous mangeons sont en réalité détectés par notre nez. Les molécules odorantes se déposent sur les récepteurs olfactifs de la cavité nasale. Ces récepteurs envoient ensuite des signaux au bulbe olfactif, qui traite les informations et les transmet au cerveau.

Le goût, quant à lui, est détecté par les papilles gustatives situées sur la langue. Ces papilles contiennent des récepteurs gustatifs qui répondent à cinq goûts primaires : sucré, salé, acide, amer et umami.

Cependant, notre perception du goût ne repose pas uniquement sur les papilles gustatives. L’odorat joue un rôle crucial en complétant les informations gustatives. Lorsque nous mangeons, les molécules odorantes libérées dans la bouche se dirigent vers la cavité nasale par l’arrière de la gorge. Ces molécules stimulent les récepteurs olfactifs, enrichissant notre expérience gustative.

L’impact d’un nez bouché

Lorsque notre nez est bouché, les molécules odorantes ne peuvent pas atteindre les récepteurs olfactifs. Cela réduit considérablement notre capacité à détecter les arômes, ce qui affecte à son tour notre perception du goût.

De plus, le virus du rhume peut temporairement altérer les récepteurs olfactifs. Ces récepteurs deviennent partiellement ou complètement insensibles aux molécules odorantes, entraînant une diminution de la perception gustative.

Conclusion

Le nez bouché altère notre sens du goût car l’odorat et le goût sont étroitement liés. Lorsque les molécules odorantes ne peuvent pas atteindre les récepteurs olfactifs en raison d’une obstruction nasale, notre capacité à détecter les arômes est réduite, ce qui entraîne une diminution de la perception gustative. Le virus du rhume peut également altérer temporairement les récepteurs olfactifs, aggravant encore le problème.