Quelle quantité de poisson peut-on consommer sans danger par semaine  ?

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Pour une alimentation équilibrée, il est conseillé aux adultes de consommer au moins 225 grammes de poisson par semaine. Cette quantité devrait être adaptée à lâge des enfants. Les femmes enceintes ou allaitantes peuvent augmenter leur consommation à 225-350 grammes, en privilégiant des espèces peu chargées en mercure.

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Poisson : Quelle quantité consommer sans risque pour la santé ? Un guide pratique

Le poisson, riche en protéines, oméga-3 et autres nutriments essentiels, est un aliment clé d’une alimentation saine et équilibrée. Cependant, la question de la quantité à consommer hebdomadaire se pose légitimement, notamment en raison de la présence de certains contaminants comme le mercure. Alors, quelle quantité de poisson peut-on consommer sans danger chaque semaine ? La réponse, malheureusement, n’est pas aussi simple qu’un chiffre unique.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et d’autres organismes de santé publique recommandent une consommation régulière de poisson, mais insistent sur la diversification des espèces et la prise en compte de facteurs individuels. L’idée générale est de trouver un équilibre entre les bienfaits du poisson et la minimisation des risques liés à la contamination.

Les recommandations générales pour les adultes:

Il est souvent conseillé de consommer au minimum deux portions de poisson par semaine, soit environ 225 grammes. Cette recommandation repose sur les apports nutritionnels importants du poisson, notamment en acides gras oméga-3, bénéfiques pour la santé cardiovasculaire et le développement cérébral. Cependant, cette quantité est un minimum et une consommation plus importante, tout en restant diversifiée, n’est pas forcément néfaste.

Adaptation selon l’âge et la situation:

  • Enfants: La consommation de poisson chez les enfants doit être adaptée à leur âge et à leur poids. Il est préférable de consulter un pédiatre ou un nutritionniste pour déterminer la quantité appropriée. On privilégiera des poissons aux chair ferme et moins susceptibles d’être contaminés.
  • Femmes enceintes et allaitantes: Pour ces populations vulnérables, la recommandation est plus nuancée. La consommation de poisson reste recommandée, mais il faut privilégier les espèces à faible teneur en mercure, comme le colin, la sole, le cabillaud, la sardine ou le maquereau (en quantité modérée). Une consommation comprise entre 225 et 350 grammes par semaine est généralement suggérée, mais une consultation médicale est indispensable pour adapter la consommation au cas par cas. L’objectif est de bénéficier des apports nutritionnels sans dépasser les limites de sécurité concernant le mercure.
  • Personnes âgées: Les besoins nutritionnels peuvent évoluer avec l’âge. La consultation d’un professionnel de santé est conseillée pour adapter la consommation de poisson à la situation personnelle.

Le rôle crucial de la diversification:

La clé d’une consommation de poisson saine réside dans la diversification des espèces. Consommer toujours les mêmes types de poissons augmente le risque d’exposition à certains contaminants. Alterner les poissons gras (saumon, maquereau, sardines) et les poissons maigres (cabillaud, merlu, colin) permet de bénéficier d’une palette plus large de nutriments et de réduire les risques liés à la concentration de certains métaux lourds.

Attention au mercure:

Le mercure est un contaminant présent dans certains poissons, notamment les prédateurs situés en haut de la chaîne alimentaire (thon rouge, espadon, requin). Une consommation excessive de ces espèces peut entraîner des problèmes de santé, surtout chez les femmes enceintes, les allaitantes et les jeunes enfants. Il est donc crucial de limiter la consommation de ces poissons et de privilégier des espèces moins contaminées.

Conclusion:

La consommation de poisson est bénéfique pour la santé, mais il est important d’adapter la quantité et le type de poisson consommé à son âge, sa situation et son état de santé. La diversification des espèces et une consommation modérée, notamment en ce qui concerne les poissons riches en mercure, sont essentielles pour profiter des bienfaits du poisson sans compromettre sa santé. En cas de doute, consulter un professionnel de santé ou un nutritionniste est toujours recommandé.